La loi sur l’influence étrangère approuvée en Géorgie inquiète la France et l’Allemagne – Europe

La loi sur l’influence étrangère votée en Géorgie inquiète la France et l’Allemagne

Emanuel Macron et Olaf Scholz estiment que la loi est contraire aux valeurs européennes. La Géorgie est candidate à l’adhésion à l’Union européenne.

La France et l’Allemagne sont « profondément préoccupées par la situation en Géorgie », où le Parlement a adopté un accord Une loi controversée sur « l’influence étrangère » « contraire aux valeurs européennes »a rapporté l’AFP, citant le président français.

Selon l’AFP, ces inquiétudes ont été exprimées par le président français Emmanuel Macron dans un message sur Facebook, également signé par le chancelier allemand Olaf Scholz.

« Nos deux pays sont de fervents soutiens à la voie européenne de la Géorgie », candidate depuis décembre à l’adhésion à l’Union européenne, et « c’est avec un grand regret que nous avons appris la décision du gouvernement géorgien et le pouvoir en place ». parti à s’écarter de cette voie », mentionnent également le président français et la chancelière allemande.

Pendant ce temps, le parti au pouvoir en Géorgie – le « Rêve géorgien » – est prêt à modifier la loi controversée sur les agents étrangers qui a déclenché des protestations massives dans ce pays du Caucase, si les objections occidentales sont « honnêtes », comme le rapporte EFE.

Cette position flexible sur la loi en question, qui a suscité des protestations en raison de sa similitude avec les règles répressives russes, a été transmise à EFE par Nikoloz Samjaradze, président de la commission parlementaire des relations extérieures.

« Pour l’instant, la Géorgie n’écoute que les déclarations politiques, mais elle attend et est disposée à écouter les objections juridiques honnêtes et à modifier la loi s’il y a des points spécifiques qui entrent en conflit avec les normes européennes. »il a dit.

Samjaradze estime que ceux qui critiquent la loi sont superficiels car ils ignorent la situation dans le Caucase du Sud et « tous les dangers découlant de l’occupation russe », faisant référence à la reconnaissance par le Kremlin de l’indépendance des régions séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie.

« Si nous constatons une attitude constructive, si nous entendons des objections honnêtes de la part des institutions occidentales (la Commission européenne et l’Organisation européenne de sécurité et de coopération), nous les prendrons en compte et les intégrerons dans la loi », a-t-il déclaré.

Victorine Pelletier

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