Aucune excuse LE QUOTIDIEN

Il n’y a aucun moyen que je puisse justifier quoi que ce soit à Poutine et à ses choix. Je ne vais pas essayer de comprendre le moins du monde sa décision d’envahir l’Ukraine et de menacer l’Occident d’une catastrophe nucléaire.

Permettez-moi de me débarrasser des « interprétations historiques subtiles » et des « analyses politiques réfléchies ». Un pays envahit, saignant d’une guerre qualifiée d' »opération militaire spéciale » pour justifier la rage phobique d’un dirigeant vivant avec la nostalgie de l’empire soviétique.

L’attitude de nombreux gauchistes nationaux du « oui, mais » est provocante, avec l’entêtement chauve dans la théorisation politique effrénée et une « paix » générale rappelant la liste de souhaits d’un candidat beauté au moment où les corps tombent.

L’attitude de la droite grecque est également provocatrice, car ils vénéraient autrefois Nixon et Reagan, et maintenant, à un âge avancé, ils ont découvert leur nouveau rêve avec « l’ours rouge » qui est censé « rendre Istanbul » et le « stun le « Nouvel Ordre des Choses » de l’Ouest (Sudden !) Détesté.

L’attitude de certains chrétiens orthodoxes est également provocatrice, montrant « une certaine tolérance » pour l’effusion de sang en Ukraine car, dit-il, cela nous lie à un « héritage culturel commun » avec la Russie (alors qu’avec l’Ukraine ?).

Aucun héritage commun ne nous relie à la Russie. Ils nous rapprochent davantage des Turcs, des Albanais et des Bulgares que des Russes. Ils nous relient plus aux Israéliens ou aux Italiens du Sud qu’aux Russes.

Et toute cette avidité émotionnelle pour une doctrine commune ou un enchevêtrement idéologique, parce que l’adversaire de Poutine est l’OTAN « détestée » et l’Union européenne des « marchés ».

Que les historiens et les politologues analysent les causes et les responsabilités générales de cette catastrophe dans le futur. Disons qu’en 1945, à Nuremberg, ni les sanctions en Allemagne de 1918 ni le traité d’amitié entre l’Union soviétique et l’Allemagne hitlérienne en 1939-41 n’ont été analysés. Seule l’agression nazie a été discutée et évaluée.

Surtout au début de la guerre en 1939, je ne pense pas que la préoccupation première ait été d’analyser les représailles alliées contre l’Allemagne à Versailles après la Grande Guerre comme la cause du nazisme et de l’expansion d’Hitler. Pas même si la Grande-Bretagne et la France étaient des puissances coloniales oppressives. Le premier souci était d’arrêter le mal. La même chose est vraie maintenant. Ce qui se passe actuellement est désastreux pour la Russie, qui isole lentement son leader, mais aussi pour le reste du monde. Nous n’avons pas de mémorandum ni de vaccins ici. Nous avons la guerre.

Victorine Pelletier

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