Caroline Parmantier, 56 ans, ancienne rédactrice en chef du journal d’extrême droite Présent, mère de trois enfants, est l’une des femmes les plus fortes aux côtés de Marin Le Pen, qui a aidé la candidate à la présidentielle à obtenir des notes élevées au premier tour de l’élection présidentielle. en faisant un lifting.
Caroline Parmantier a pris la relève il y a deux ans comme chargée de presse et relations publiques du parti d’extrême droite et a réussi à adoucir les relations du candidat explosif avec la presse. Pas tout à fait naturel, à en juger par le fait qu’entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2022, Marin Le Pen s’en est pris aux journalistes et dit choisir qui exclure de ses interviews, provoquant des maux de tête au sein de son staff et de nouvelles turbulences dans les relations. avec les médias.
Depuis deux ans qu’elle est avec Marin Le Pen, Caroline Parmantier ne l’a pas laissée seule. Si Le Pen « à carreaux ! s’exclament, Marie-Caroline, sa sœur aînée, qui travaille comme employée dans son bureau, et Caroline Parmantier répondent ensemble. Elle appelle le leader d’extrême droite « le Karos », offrant à sa conseillère une position presque égale à celle de sa sœur.
« Les Karos après le rassemblement dans la ville de Perpignan », a écrit Parmantie sur Twitter – à gauche elle-même, à droite la sœur aînée de Lepen.
Parmadier est fière d’avoir rendu la candidate plus « féminine » qu’elle ne l’était par le passé et de proposer la monture en laine blonde, « la monture la plus célèbre de France », comme elle le dit.
« C’est une femme, elle est belle, pourquoi ne pas montrer ça », dit Parmantie, exhortant les photographes à prendre de bons angles et à utiliser de superbes photos dans leurs articles.
†L’image est très importante. Dans le passé, les journalistes se permettaient de faire ce qu’ils voulaient. Tout le monde a regardé une photo de Marin et s’est dit « wow wow, ça fait peur ». Petit à petit ils ont retiré ces terribles images des articles», raconte Parmantie dans « Le Monde ».
Il a également obligé la candidate à la présidentielle à interviewer l’influenceuse Magali Berdah pour avoir l’air « plus humaine », ainsi qu’à interviewer Carine Le Marsan, qui la faisait parler gentiment dans son salon, jardiner ou cuisiner dans sa cuisine.
En 2020, Parmantie avait organisé plus d’une vingtaine de dîners avec des responsables de journaux et de sites pour préparer le site au candidat. Son opinion est que la presse « peut faire aussi mal qu’une balle »des mesures correctives étaient donc nécessaires.
Cependant, certaines réunions ont failli se terminer en bagarres, en raison de la nature incontrôlable de Le Pen. Lors d’une rencontre avec l’agence de presse française, la candidate est arrivée furieuse et hurlante et a conservé plusieurs messages contre elle dans un dossier. Il a également menacé de boycotter la chaîne BFM-TV pour les articles qu’il a publiés contre elle sur son site internet, affirmant qu’il préférerait la chaîne Cnews, rompant sa relation avec les dirigeants. D’autres journalistes, le candidat d’extrême droite les a accusés de parler »avec les méchants @@ menusDe son parti et qu’elle lui « crache » souvent dessus, créant des incompréhensions ou donnant l’impression qu’elle ne veut que des journalistes qu’elle peut contrôler totalement.
Le rôle de Parmadier est de faire le « bien » quand Lepen devient le méchant. « J’ai travaillé dur pour me débarrasser de cette hystérie médiatique autour du Rassemblement national », a-t-il déclaré au Monde. Parfois, elle va au-delà de son rôle et devient surprotectrice envers son patron : comme cela s’est produit en janvier 2022, lorsqu’elle a entendu l’eurodéputé d’extrême droite Nicholas Bay déclarer qu’elle quitterait Lepen pour soutenir son collègue candidat d’extrême droite Eric Zemour. « Tu ne serais rien sans Marin ! » lui dit Parmantie. « Tu t’es enfuie, » répondit-il, pour avoir la réponse, « Dans quelle soirée une femme de ménage parle-t-elle de ses patrons comme ça ? » Marin Lepen l’a félicitée pour cette conversation. « Bravo Karo, dis-le simplement » !
Caroline Parmantie est à l’extrême droite de la crèche. Née à Po, son père était ingénieur, sa mère femme au foyer et tous deux étaient des partisans fanatiques du Front national d’extrême droite (présidé par le père de Lepen). Elle travaillait pour le journal d’extrême droite Present et ses articles portaient sur l’identité nationale, universelle des Français ou étaient contre les immigrés. Les années précédentes, elle écrivait en faveur d’Eric Zemour et le défendait lorsqu’il s’en prenait à la journaliste Hapsatou Sy et lui disait que c’était dommage d’avoir un tel nom en France et qu’elle devrait s’appeler Corinne, par exemple. Caroline Parmantie était d’accord avec lui : « Il est clair que l’africanisation ou l’arabisation des noms en France est le signe que le grand remplacement se prépare. Comment peut-on aimer la France et nommer son enfant Mohamed ?† « , Il a écrit.
Ses articles dégoulinaient de la bile des immigrants. Il écrivait en 2017, lors de la visite du président Macron dans la ville de Sarcelles, où vivent des immigrés : «On l’a vu, il était comme un poisson dans l’eau et il exprimait son plaisir, entouré de petits noirs et de petits arabes†
Pendant ce temps, Caroline Parmantie est fortement impliquée dans l’apparition de la candidate Lepen dans le débat qu’elle aura avec Macron sur la chaîne TF1 le 20 avril 2022, en vue du second tour le 24 avril. Elle a exigé trois jours de préparation de la part de la candidate, afin « d’assouplir » encore plus son profil, pour ne pas effrayer les Français et tomber dans le piège que la candidate va tendre à la présidence.
Derrière l’image calme, le programme d’extrême droite
Mais derrière l’image calme de son staff, Marin Le Pen reste une solution dangereuse et a un programme d’extrême droite pour la France, souligne « Le Monde ».
Alors qu’elle s’engage à respecter les lois et la Constitution de la France, elle a en effet l’intention de changer radicalement les deux. Selon Marin Le Pen, si elle remporte l’élection présidentielle, la première étape qu’elle franchira sera d’organiser un référendum sur l’immigration et l’identité française.
Le Pen avait retiré la peine de mort de son programme en 2017, mais avait promis de la réintroduire par référendum. Il entretient d’excellentes relations avec le régime autoritaire polonais, tandis que Victor Orban de Hongrie est son modèle politique. Il promet de supprimer les aides à l’immigration, défend la « fécondité française » et promet aux jeunes couples français un prêt sans intérêt de 100 000 euros, qui leur sera accordé s’ils ont un troisième enfant.
Il veut augmenter le nombre de policiers et dans chaque ville de 10 000 habitants, la police portera des armes. Il augmentera le nombre de places dans les prisons, il apportera des peines à perpétuité, il supprimera la réduction automatique des peines. Elle ne fait pas confiance aux syndicats, le terme n’est pas inscrit dans les mesures de son programme, et dit trouver le président du syndicat de gauche CGT « abominable ».
Pour l’UE, Marine Le Pen a officiellement retiré sa proposition de quitter la France, qui lui avait coûté lors des élections de 2017.
Le candidat d’extrême droite veut réduire l’accès à certaines prestations pour les non-Français, imposer des contrôles aux frontières nationales et réduire la contribution de la France de 5 milliards par an au budget européen. Ces mesures, si elles étaient prises, conduiraient à de sévères sanctions de l’UE et à un isolement politique.
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