exposition Notre-Dame utilise la technologie de la réalité augmentée pour raconter l’histoire de la cathédrale | Regarde comme c’est bon

De la fondation médiévale au terrible incendie de 2019, en passant par le sacre de Napoléon et le mariage d’Henri IV, « Notre-Dame de Paris, l’exposition en Réalité Augmentée » est une véritable plongée dans 850 ans d’histoire de l’une des plus monuments importants de France.

Installée au Collège des Bernardins à Paris, l’exposition interactive associe un décor physique à la technologie de la réalité augmentée, superposant des ressources virtuelles à l’histoire de la cathédrale avec des éléments réels.

Pour que la magie opère, chaque visiteur se voit remettre une tablette, appelée « histopad », à l’entrée de l’exposition. Celui-ci scrute chacune des 21 « portes du temps », qui font partie du parcours de visite, réparties sur 550 m2.

En cliquant sur les images qui s’affichent sur l’écran de la tablette, le visiteur peut voir la reconstitution de différentes époques qui racontent l’histoire de Notre-Dame de Paris, du XIIe siècle, date de sa construction, à sa reconstruction actuelle, après le 2019 Feu. †

Bruno de Sa Moreira, PDG et co-fondateur de la startup française Histovery, qui a accueilli l’exposition, explique que l’objectif est de montrer aux gens l’évolution de la cathédrale, mais aussi de rapprocher le public de l’état actuel du monument, qui est fermé, et le processus de reconstruction.

La première porte du passé qui s’ouvre conduit le visiteur droit au feu de Notre-Dame. Entre les sirènes et le bruit de l’incendie, dans la nuit du 15 avril 2019, les visiteurs peuvent assister au combat des pompiers, qui a duré huit heures.

Mais le voyage dans le temps a aussi d’autres moments historiques, comme l’arrivée des reliques de la Passion du Christ, sacrées pour les catholiques, dont un morceau de la croix et la couronne d’épines de Jésus, prises par Louis IX de France et conservées dans le cathédrale jusqu’à l’incendie. . Ainsi, le visiteur peut découvrir que la façade de l’église était colorée au Moyen Âge.

« Ce voyage dans le temps nous permet de mieux comprendre comment une cathédrale gothique a été construite au Moyen Âge, d’un point de vue universel. On parle d’art, d’architecture, on explique le « savoir-faire », les ouvriers, tout ce qu’il a fallu pour faire de Notre-Dame ce que nous avons aujourd’hui », explique-t-il. « Le parcours historique de la cathédrale comprend toutes les adaptations, variations et évolutions que le monument a subies en près de 900 ans », explique Sa Moreira.

« Ce sont des moments forts de l’histoire de France qui se sont déroulés dans la cathédrale et que l’on peut revivre en s’immergeant dans ces reconstitutions réalisées avec une image 3D », précise-t-il.

La startup a 20 projets de réalité augmentée dans des monuments et des musées. Dans le cas de Notre-Dame, la reconstruction a été réalisée par des historiens et les informations ont été validées par un comité d’experts de l’histoire de la cathédrale.

Bruno de Sa énumère les avantages de la technologie. « D’abord, vous avez l’image sur un écran beaucoup plus grand qu’un smartphone et cette image a le pouvoir génial d’attirer l’attention et d’augmenter la curiosité des visiteurs. De plus, il y a de l’interactivité.

L’exposition a reçu près de 30 000 visiteurs depuis son ouverture en avril. Pour le créateur du projet, le secret de la réussite de la « nouvelle médiation culturelle » est que chacun peut faire sa propre visite. « Je vais dans ce contenu et je choisis ce qui m’intéresse. Chacun peut y faire une visite très personnelle, même quand on est ensemble, une famille, des amis, un groupe », explique Bruno de Sa.

Avant l’incendie, l’entreprise était déjà en pourparlers pour aménager un parcours historique pour la visite de Notre-Dame. Mais la tragédie a un peu changé le cours du projet.

« Nous savions qu’après le drame, Notre-Dame fermerait ses portes pendant des années pour se reconstruire et nous avons donc eu l’idée de créer cette exposition qui voyagera et sortira dans le monde. »

Avec cette idée, ils ont trouvé le géant des cosmétiques L’Oréal, qui a accepté de parrainer le projet en exclusivité et a obtenu le soutien de l’établissement public qui s’occupe de la conservation et de la restauration de Notre-Dame.

Parallèlement, la même exposition est visible au National Museum de Washington jusqu’en septembre. Elle ira ensuite à Dresde en Allemagne à partir du mois d’août. La tournée est censée visiter 10 pays et le Brésil pourrait en faire partie.

Exposition pour tous les âges

La visiteuse américaine Natalie Powell, d’Atlanta en Géorgie, a préféré Paris et ne le regrette pas. « C’est génial, bien mieux que ce à quoi je m’attendais », a-t-il déclaré après avoir vu l’exposition. Je suis avec mon fils de 10 ans et il était occupé pendant près d’une heure. Je pense que ce serait formidable si nous avions plus de choses comme ça », dit-il.

Un autre visiteur, Dominique Labory, affirme que le salon est à la portée de tous. « Je suis venu avec mes beaux-parents de 80 et 85 ans et maintenant nous y retournons avec nos enfants. Il est vraiment fait pour tout le monde. De plus, nous pouvons nous asseoir et regarder la tablette. »

Notre-Dame de Paris, l’exposition de réalité augmentée est au Collège des Bernardins jusqu’au 17 juillet et l’entrée est gratuite.

Madeline Favre

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