« Il est important que les entreprises françaises appliquent les sanctions », a déclaré un porte-parole du gouvernement français.

Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Atal, a déclaré aujourd’hui qu’il était crucial que les entreprises françaises respectent les sanctions que l’Union européenne a imposées à la Russie, ce qui, selon lui, a été fait par le géant pétrolier TotalEnergies.

« Le plus important, c’est que les entreprises françaises appliquent les sanctions », a déclaré Atal à France 2 Télévision, interrogé sur TotalEnergies, qui subit la pression d’investisseurs militants et d’ONG pour quitter la Russie après sa dernière invasion de l’Ukraine.

Un quatrième paquet de sanctions européennes, décidé lundi, stipule qu’aucun nouvel investissement ne sera réalisé en Russie, ce que TotalEnergies avait déjà décidé, a ajouté Atal.

TotalEnergies a condamné l’attaque russe contre l’Ukraine et suspendu de nouveaux investissements dans le pays, mais n’a pas suivi l’exemple des compagnies pétrolières britanniques BP et Shell, qui se retirent de Russie. Deux grandes ONG françaises envisagent de poursuivre TotalEnergies pour d’éventuelles violations des droits de l’homme si elle ne rompt pas ses relations commerciales avec la Russie, selon une lettre au PDG de l’entreprise.

TotalEnergies détient une participation de 19,4% dans Novatek, premier producteur russe de gaz naturel liquéfié (GNL), ainsi qu’une participation dans le programme Arctic LNG mené par Novatek.