La fête est sur le point de commencer : à quoi s’attendre du Brésil et de ses adversaires au Qatar

La plus grande compétition du sport le plus populaire au monde est enfin là. Le Qatar et l’Équateur disputeront le match d’ouverture de la Coupe du monde 2022 ce dimanche à 13h00 au stade Al Bayt, situé dans la ville d’Al Khor, donnant le coup d’envoi d’une édition de la Coupe du monde pleine de détails, de controverses et d’optimisme. . ambiance pour la campagne de l’équipe brésilienne en championnat. La recherche du sixième championnat a relancé l’ambiance de la Coupe du monde ces dernières semaines, mais cette attente n’est certainement pas satisfaite uniquement au Brésil.

La Coupe du monde au Qatar, qui réunira plus de trois millions de supporters sur 28 jours, offre une forte concurrence dans la course au titre et avec des athlètes au sommet de leur forme physique. Contrairement aux éditions précédentes, cette Coupe se déroule au milieu de la saison européenne des clubs, entre novembre et décembre.

Autrement dit, les grands joueurs qui évoluent sur le vieux continent n’arrivent pas au Qatar avec la fatigue accumulée d’avoir disputé une saison entière, qui se termine toujours en mai en Europe. Les attentes sont pour une Coupe encore plus controversée sur le terrain.

Et en parlant de disputes, un phénomène qui ne s’était pas produit depuis un moment est de retour : deux équipes sud-américaines arrivent en Coupe du monde en tant que favorites. Car c’est ce que vivent actuellement le Brésil et l’Argentine. Tous deux tentent de briser l’hégémonie européenne qui prévaut depuis 2006, lorsque l’Italie a remporté le quatrième. L’Espagne, l’Allemagne et la France ont ensuite remporté la coupe.

Mais les sélections emmenées par Neymar et Messi se démarquent pour plusieurs raisons. Alors que l’équipe nationale brésilienne traverse une grande phase à la fois techniquement et physiquement, tant collectivement qu’individuellement, l’Argentine voit Messi comme le principal moteur pour atteindre la finale le 18 décembre et remporter la coupe.

En juillet dernier, la star a remporté sa première coupe avec le maillot du pays (la Copa America disputée au Brésil) et a ainsi brisé la mauvaise réputation selon laquelle il ne pouvait pas jouer en sélection ce qu’il faisait dans les clubs. Depuis lors, ce qui semblait être l’apogée de Messi avec l’Argentine s’est avéré un point de départ pour l’évolution constante de la star, arrivant au Qatar contrairement aux quatre autres Coupes auxquelles il a joué.

L’équipe actuelle de l’Argentine est meilleure que celle qui a atteint la finale de 2014 et compte des athlètes qui ambitionnent de donner au n ° 10 argentin le plus grand titre qu’un footballeur puisse détenir. Il faut également exclure que les frères formés par Lionel Scaloni cumulent 36 matchs sans défaite.

Il s’agit de la deuxième plus longue séquence de l’histoire des équipes, derrière la seule Italie, qui a disputé 37 matchs entre 2018 et 2021 sans perdre. La dernière défaite des Argentins a été contre le Brésil, en demi-finale de la Copa América 2019, à Mineirão.

Forces armées européennes

Outre le Brésil et l’Argentine, le favoritisme au Qatar vise également les équipes européennes. Et là, il est important de souligner que la plupart d’entre eux sont bien servis au casting, mais certains détails les éloignent ou les rapprochent du titre. A commencer par l’actuel champion, la France traverse une période creuse. Rien ne garantit que les performances seront médiocres, car une caractéristique qui hante l’équipe dirigée par Didier Deschamps depuis qu’elle a remporté le titre en Russie en 2018 est l’instabilité.

La performance a été en deçà des attentes à l’Euro 2021, la Suisse étant éliminée en huitièmes de finale aux tirs au but. Puis, une bouffée d’air frais puisqu’il a remporté la Coupe de la Ligue des Nations face à l’Espagne toujours en 2021.

2022 est déjà une mauvaise année pour la France, qui a chuté en phase de poules de l’édition en cours de la Ligue des Nations et a été dominée par le Danemark, qui s’est qualifié dans la poule. En dehors de cela, Deschamps doit faire face à la mésaventure de cinq joueurs blessés et hors de coupe.

Kanté, Pogba et Kimpembe, le trio en titre et champions en 2018, composent la liste des absents aux côtés du gardien Maignan et de l’attaquant Nkunku. Ce dernier a traversé une belle phase, avec 12 buts en 14 matchs pour le RB Leipzig à Alemão.

Et si la France semble déraper dans les pronostics des favoris, l’Allemagne s’est perpétuée comme un concurrent de taille, et pas seulement par tradition. L’entraîneur Hansi Flick a sept joueurs qui jouent pour le Bayern Munich, son ancien club. L’entraîneur a mené le club dans une campagne stellaire en remportant la Ligue des champions 2019-2020 sans défaite et reproduit une partie de cet ADN intense du Bayern dans son équipe nationale.

Championne en 2014, l’Allemagne semble en effet avoir surmonté la mauvaise phase de 2018, toujours menée par Joachim Löw, il y a des joueurs qui ont acheté l’idée du plan tactique de Flick et vivent une belle phase individuellement. Quelques exemples sont Gnabry, Sané, Kimmich et Musiala de Bayern. Sans oublier Thomas Müller, qui est le meilleur buteur en activité des Coupes du monde avec dix réalisations.

Müller est l’un des joueurs qui composent l’équipe du Bayern et défendent l’Allemagne (Photo : Lecture/Twitter)

Toujours dans le sillage des favoris, impossible de ne pas citer les sélections nationales qui comptent dans leurs équipes des noms issus du plus haut niveau du football mondial. C’est le cas en Angleterre, en Espagne, aux Pays-Bas et au Portugal. Chacun d’eux a son profil et des chemins différents lors du transfert. Mais en atteignant les huitièmes de finale, les Coupes du monde sont toujours imprévisibles.

Vous pouvez toujours mentionner le Danemark dans ce gâteau, ce qui est peut-être la grande surprise de l’élimination des favoris. Et comme il est inévitable que le Brésil remporte le titre sans passer par des équipes de première classe, il est important que les fans comprennent à quel point l’équipe de Tite sera exigeante dans la compétition.

union fait la force

Mais d’où vient toute cette attente avec l’équipe brésilienne ? C’est vrai que le Brésil est toujours désigné comme vainqueur potentiel, après tout, ce n’est que cinq fois, mais cette fois c’est concret.

L’équipe commandée par Tite sort d’un cycle de préparation avec des performances très convaincantes dans la dernière partie des éliminatoires et des chiffres encourageants. Mais l’attente positive ne vient pas seulement de là. Collectivement, l’équipe présente des variations tactiques qui explorent le potentiel de différents joueurs repêchés et réduisent la dépendance à Neymar.

Dans les deux principales formations utilisées par l’entraîneur ces derniers temps, le centre avait Casemiro, Fred et Neymar comme numéro 10 classique, tandis que Lucas Paquetá ouvre à gauche et permet d’intervertir les positions avec la star. Raphinha (à droite) et Richarlison (en avant) complètent l’attaque. L’autre formation, que Vini Jr. en entrée c’est plus « offensif ». C’est parce que Fred est servi et Paquetá recule au centre et entre Vini sur le côté gauche de l’attaque.

Fred se bat pour la position de départ dans l’équipe de Tite (Photo : Lucas Figueiredo/CBF)

Les deux formations étaient équilibrées en défense et en attaque et devraient être mises à rude épreuve en phase de poules. Du côté défensif, même avec la controverse autour de Daniel Alves, Tite a fait preuve de constance et de solidité tout au long du cycle, faisant du Brésil l’une des équipes avec le meilleur système défensif.

En six ans de travail de Tite, avec 76 matchs joués, l’équipe n’a encaissé que 27 buts, soit une moyenne de 0,35 par match. L’entraîneur a un taux de réussite de 81%, avec 55 victoires, 14 nuls et cinq défaites, en plus de 166 buts marqués. Cependant, il faut tenir compte du nombre réduit de confrontations avec des équipes européennes faute de calendrier.

Dans le scénario du groupe G de la coupe, des débuts difficiles sont attendus contre la Serbie, qui a une très forte attaque en sa faveur et, avec une stature élevée, est capable de compliquer le Brésil dans ce qui est peut-être son point le plus faible : le ballon aérien. . La Suisse, en revanche, vient de subir une défaite amicale contre le Ghana et entre avec un moral en berne. Mais il ne faut pas être trop prudent, surtout au vu du match nul 1-1 en phase de groupes de la Coupe du monde 2018.

Le dernier tour est généralement le plus facile, surtout si l’équipe obtient les six points lors des deux premiers matchs. Le Cameroun a des noms intéressants dans l’équipe, cela pourrait être un bon « test » final pour Tite pour faire sortir les joueurs du banc avant d’aller tout ou rien dans les huitièmes de finale.

Julienne Rose

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