Pour mai prochain, le premier ministre a évoqué la nouvelle augmentation du salaire minimum. Le processus d’adoption débutera après le 20 janvier et s’achèvera dans les deux dernières semaines d’avril, sur proposition du ministre du Travail et des Affaires sociales.
Le salaire minimum légal et le salaire minimum légal, pour un emploi à temps plein, pour les ouvriers et artisans à travers le pays sont actuellement fixés comme suit :
une) Pour les salariés, le salaire minimum a été augmenté de 2% et est désormais fixé à 663 euros, contre 650 euros en 2021.
b) Pour les artisans, le salaire minimum a également été relevé de 2% et est aujourd’hui fixé à 29,62 euros, contre 29,04 euros auparavant.
Le salaire minimum légalement établi est aujourd’hui de 663 euros ou 773,5 euros, si l’on tient compte du fait que 14 salaires sont versés par an.
Au moment où le gouvernement fait référence à l’augmentation – encore inconnue – du salaire minimum à l’avenir, des études statistiques d’Eurostat apparaissent, qui prouvent que la Grèce n’est pas seulement une queue en Europe, mais est constamment déclassée dans les tableaux respectifs comparés au reste des pays en termes de niveaux de salaire minimum. Après tout, on sait que notre pays est le seul pays d’Europe qui a encore un salaire minimum, inférieur à celui de 2010.
Sur les 21 pays d’Europe sur 27 qui ont légiféré sur le salaire minimum, la Grèce se classe au dernier rang, non pas en chiffres absolus, mais en termes de pouvoir d’achat des salaires. Et ces éléments n’ont été que partiellement pris en compte, l’énorme vague de précision qui déferle sur le pays et fait grimper les prix, l’énergie et les biens de première nécessité.
Typiquement, la France a un salaire minimum légal de 1 603 euros, l’Allemagne jusqu’à 1 621 euros, la Belgique jusqu’à 1 658 euros, les Pays-Bas jusqu’à 1 725 euros, l’Irlande jusqu’à 1 775 euros, etc.
Mais aussi dans des pays comme la Roumanie, la Lituanie, la Croatie et la Pologne, qui ont des salaires minimums inférieurs en chiffres absolus en raison de l’énorme différence de prix et de coût de la vie, le salaire minimum dans ces pays est supérieur au salaire minimum en vigueur. en Grèce!
Selon les données officielles d’Eurostat, notre pays est seulement en meilleure position que des pays comme la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie et la République tchèque.
Ce qui ressort finalement de ce qui précède, c’est que la politique du mémorandum, qui est vivante et en puissance, continue d’atteindre son objectif, qui est d’égaliser les salaires dans notre pays avec ceux de l’Europe du Sud-Est, un objectif déjà proclamé dans le premier mémorandum en 2010. (Loi 3845/2010).
La hausse des prix de l’énergie et des produits tels que le pétrole, les fruits et le pain ne fait qu’aggraver la situation. Les intempéries viennent « incendier » les fruits et légumes et le rallye de la précision se poursuit, rétrécissant les revenus des ouvriers.
En revanche, une étude de la Commission européenne indique que l’indice du climat économique en Grèce a augmenté en janvier ! Bien sûr, ces indicateurs concernent principalement les grandes entreprises qui ont augmenté leur rentabilité au cours des deux dernières années, mais ils ne parlent même pas d’une blague, pour continuer avec des augmentations de salaire permanentes. Les contrats de branche sont devenus une espèce en voie de disparition, alors que la prédominance des BCC entreprises est désormais universelle : sur la période 2012-2019, alors qu’au total 3 166 BCC ont été signés, soit 398 de plus que les 2 768 signés sur les 8 années 2003-2010, pourcentage des BCC opérationnels en 2019 ont atteint 91 %, contre 61 % en 2003.
C’est l’effondrement complet du système de récompense, qui a été l’une des principales cibles de la Troïka et surtout du FMI, qui se poursuit avec une plus grande intensité.
D’abord, le salaire minimum a été pillé (voir baisse de 2012 à 586 euros et le salaire minimum) supprimé comme point de négociation des partenaires sociaux, puis l’ensemble du système de rémunération basé sur celui-ci (ancienneté, indemnités, etc.) a été déréglementé.
Dans ce climat et avec une cohésion sociale perturbée, le gouvernement nie l’évidence :
Procéder directement à l’augmentation du salaire minimum, au moins à 809 euros (60 % du revenu médian).
Ce refus, ainsi que le report de la phase actuelle, équivaut à d’énormes baisses de salaires dues à la hausse des prix et du coût de la vie.
En mai, il sera trop tard, car des milliers de citoyens seront marginalisés, la consommation sera réduite, les revenus de l’État et des caisses d’assurance seront nettement réduits, et les entreprises se retrouveront sans soutien substantiel (prêts – liquidités), avec la fermeture sont confrontés aux conséquences de la crise financière et de la pandémie.
Ce gouvernement prouve qu’il manque de logique de base et reste attaché aux fantasmes néolibéraux, déjà dépassés à l’échelle internationale. Il est clair qu’elle ne veut pas intervenir car elle applique « l’immunité collective » à l’économie et elle en est fière.
Augmenter le salaire minimum légal ne suffit pas. Une refonte holistique du système de rémunération est nécessaire, basée sur la négociation collective, le respect et la dignité des employés, et la réduction des profits des entreprises en termes de justice sociale. Si l’on ne se rend pas compte que la croissance et le progrès social ne sont possibles que par le bien-être des travailleurs, la partie est déjà perdue.
C’est là que toute initiative politique doit commencer si elle doit être qualifiée de progressiste.
(Dionysis Temponeras est avocate – travail)
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