le travail des enfants dans le monde raconté par Bertille Bak à la Fondation Merz – Turin Aujourd’hui

Dès aujourd’hui à la Fondation Merz, la première exposition personnelle de l’artiste français en Italie Bertille Bak

Le projet inédit d’exposition in situ, qui sera ouvert jusqu’au 22 mai, a été organisé par Caroline Bourgeoisconservateur de la Collection Pinault à Paris et tire son titre de l’œuvre principale, l’installation vidéo « Mineur Mineur », traduit : « Miner Minor ».

Petit-fils de mineurs polonais envoyés travailler dans les mines de charbon du nord de la France depuis l’âge de 13 ans. L’artiste s’inspire de son histoire personnelle pour explorer le thème de le travail des enfants qui continue de priver aujourd’hui environ 152 millions d’enfants dans le monde de leur jeunesse, de leur dignité et de leur santé.

Son objectif – explique le conservateur — n’est pas de se faire connaître, mais de regarder attentivement, avec humanité, les vies qui auraient pu être les nôtres si nous étions nés ailleurs. »

Vers le haut espace de la Fondation Merz, Derrière a choisi de contraster la profondeur sans fond de la terre. En fait, la mise en scène répond à l’aliénation constante créée par un double registre de lecture des œuvres : une régression apparemment ludique vers laquelle le spectateur est conduit, où pourtant coexistent franchise et brutalité.

Le langage de la fable, qui fédère tous ses projets, relie une réalité aux destins tragiques. Une histoire sociale qui devient une sorte d’archive mémorielle, mêlant la vie des gens à la production d’un nouvel imaginaire commun.

à voir

L’œuvre principale de l’exposition, Mineur Mineur, est le résultat de trois mois de recherches intensives sur les mines et le travail des enfants dans le monde. L’histoire des enfants est racontée à travers des images d’objets liés à l’enfance insouciante : labyrinthes souterrains, espaces inversés, passages à travers murs et plafonds, toboggans et flûtes à bec. Ces évocations ludiques conduisent le spectateur à la scène de clôture du spectacle, qui suit la fin de l’année scolaire, où chaque groupe d’enfants monte sur scène pour marquer le passage à la classe supérieure. Mais la fête est en réalité complètement désenchantée, accompagnée par la musique d’une flûte dissonante, qui pousse les enfants via des toboggans dans les méandres de la terre, pour les ramener à leur état de petits êtres invisibles.

L’exposition pourra ensuite admirer quatre autres œuvres, qui forment un contrepoint aux plus importantes, alternant vidéos et installations : « Cette mine est à moi »Globalement (Globalement) « ; »Le berceau du chaos (Le Berceau du Chaos) « et »Tu deviendras poussière (Tu redeviens poussière) ».

Sharon Carpenter

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