Les contes de fées pour la paix « ont animé » SK avec les voix des conteurs

De Lemonia Vasvanic

« La narration doit toucher l’émotion (…). Le conte de fées a guidé l’humanité à travers les âges », alors que même en temps de crise et de conflit il y a une raison sérieuse de raconter des contes de fées car leur narration aide les gens. sont des êtres libres, qu’ils choisissent comment ils veulent vivre et qu’ils ne sont pas seuls ».

Ce sont les mots de la narratrice, son membre visuel fondateur ActionArt Mme Rodanthi Dimitresi, à l’occasion des événements qu’ils ont préparés pour sa double célébration journée mondiale du conte et Fête de la Francophonie.


Aujourd’hui 19 mars à 18h00 est donné en direct à l’Institut Français pour petits et grands le spectacle narratif intitulé « Le Tambour Magique, Kvaku Ananse, et le Coq Brave ! » et les narrateurs Rodanthi Dimitresi et Asimenia Tampaki, tandis que le dimanche 20 mars à 12h00 en storytelling web live (lien vers le lien suivant : https://zoom.us/j/97342908128?pwd=U0xGczM4anNsLzRlNUEwS0RZd1Bmdz09 † Remarque : Il y aura une interprétation simultanée), trois conteurs de Grèce et de France, Rodanthi Dimitresi, Jean Porcherot et Claire Rousseau racontent des histoires du monde en envoyant un message en faveur de la paix et de la liberté.

Mme Dimitresi nous a expliqué comment la Journée mondiale du conte et la Fête de la Francophonie étaient combinées : ActionArt travaille pour l’interculturalité à travers la narration et l’art. La relation avec la France est ancienne, car c’est le lieu où j’ai appris en tant que conteur et en tant qu’artiste. La Fête de la Francophonie offre l’occasion de faire connaissance avec différentes cultures et parce que la langue aide à l’information et à l’échange, elle aide à comprendre les similitudes des cultures, leurs différences et leur unicité. Le narrateur doit rassembler les gens, créer le pont pour faire la rencontre des gens. Cela aide peu à peu à l’éducation et à l’acceptation de l’autre différent, cela aide à enlever la peur que crée le manque d’ignorance ».

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Quel est le sens de l’histoire d’aujourd’hui ? Mme Dimitresi rapporte à la « Thessaloniki Press »: « L’importance de la narration est intemporelle, c’est l’une des formes les plus anciennes de la parole et de la communication orales. On n’arrête pas de parler et de raconter dans notre quotidien, des moments de notre vie ou des autres, de n’importe quoi. Il en faut au moins deux pour le savoir. Il faut une relation qui touche l’émotion au moment de l’acte narratif. C’est là que ça compte. Son importance et son pouvoir ont été utilisés dans de nombreux endroits au cours des dernières décennies pour de nombreuses raisons différentes, publicitaires, commerciales, politiques… L’émotion est persuasive…

Mais pourquoi la narration est-elle nécessaire, surtout en temps de crise et de conflit ? Les contes étaient le divertissement de base des associations et le moyen d’initier les membres aux secrets de la vie et des fonctions sociales. Le narrateur était une personne respectée et sage car à travers la narration et les messages d’histoires et de contes de fées, il a contribué de manière décisive à la résolution de crises, de conflits.

« Le conte de fées a guidé l’humanité à travers les âges »

Le conte de fées a accompagné l’humanité à travers les âges. Surtout les contes de fées magiques, bien que souvent durs, petits et grands les adorent car ils négocient des questions fondamentales concernant l’existence humaine. Ils les aiment parce qu’à la fin le héros parvient à surmonter les difficultés et à vivre une vie comme il veut vraiment une vie libre des attentes des autres. Les contes de fées apportent des solutions, connectent l’humanité avec leurs fils invisibles et montrent le chemin de l’amour, de la liberté, de la paix. Réveil de conte de fées.

Et en temps de crise et de conflit, il y a une raison sérieuse de raconter des contes de fées car leur narration rappelle aux gens qu’ils sont des êtres libres, qu’ils choisissent comment ils veulent vivre et qu’ils ne sont pas seuls.

Comment la narration peut-elle composer avec la domination de l’image et des ordinateurs/téléphones portables/tablettes ? Le Français Jean Porcherot, conteur depuis plus de 35 ans, déclare : « La fée est l’art de parler. Les images ne peuvent nier la valeur de la parole. C’est cette raison qui entre en relation avec l’autre. l’écran signifie un manque d’interaction avec les autres, ce qui entraîne un manque de formation à la gestion des émotions et des comportements. Nous sommes seuls avec les images sur l’ordinateur/les téléphones portables/les tablettes ».

« L’image toute faite des téléphones portables/ordinateurs limite notre imagination et encore plus celle des enfants »

De son côté, la jeune narratrice Asimenia Tampaki note : « Il est vrai que nous vivons à l’ère de l’image. Nous sommes constamment exposés à une image toute faite qui limite notre imagination et surtout celle des enfants. Au lieu de cela, à travers les histoires, les enfants ont la possibilité de créer leurs propres images. et façonner des héros et des situations en utilisant leur imagination.

De plus, la narration nous permet d’interagir les uns avec les autres pour construire des relations.En bref, les contes de fées et leur narration nous aident à développer des compétences humaines très basiques et utiles. « Ils l’ont toujours fait et continueront de le faire, tant que nous leur donnerons de la place dans nos vies. »

Claire Rousseau : « D’abord, le public peut écouter »

Que pensent les jeunes conteurs lorsqu’ils ont une histoire à raconter ? ClaireRousseau a déclaré à la « Thessaloniki Press »: « Quand je dois raconter une histoire, je réfléchis d’abord à ce qui fait de moi ce que j’ai envie de partager. Ensuite, je regarde le monde devant moi, j’essaie de « sentir » le public. Et puis parfois il y a des histoires qui ont sortir, c’est leur moment et c’est comme ça que je leur dis. Pour moi une des plus grandes vertus d’un conteur c’est d’abord la sensibilité, l’écoute, être capable d’écouter le public, pour que le public à son tour écoute. Et puis l’envie, d’avoir le plaisir de partager et de savoir mettre de côté pour ouvrir la voie à l’histoire ».

Rodanthi Dimitresi :La plus grande vertu du narrateur est l’humilité et la générosité »

De la part de Rodanthi Dimitresi, elle a déclaré : « Trois choses entrent en jeu dans le choix des contes de fées que je raconterai : mon désir de partager la joie ou l’inquiétude, les messages que les gens m’envoient et les événements qui se déroulent lorsqu’en la société Au moment de la narration Je ne pense à rien, je vis le conte de fées avec le public Nous vivons ensemble l’absolu maintenant.

La plus grande vertu pour moi est l’humilité et la générosité. Il est important que le narrateur soit conscient de ce qu’il est prêt à donner au public et de ce qu’il est prêt à recevoir. Peu importe la façon dont le narrateur le dit ou les techniques qu’il utilisera. Le storytelling va au-delà des techniques et demande honnêteté, authenticité. Le principal souci d’un narrateur humble et généreux est de servir le conte de fées ».

Remarque

Le spectacle du samedi est destiné aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans !

Accès libre. Vous pouvez vous inscrire en remplissant le formulaire : https://forms.gle/CpvFdTpdQxZEcaCZ9.

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