L’exposition française montre « The Next Step »

Après 12 semaines dans les cinémas en France, The Next Step a dépassé les 1,5 million de téléspectateurs et reste ancré dans le Top 20 – les 20 films les plus rentables du pays. Cédric Klapisch célèbre dans une interview accordée à Zoom, depuis Paris. Son film fait partie de la sélection du Festival Varilux du cinéma français, qui démarre ce mardi 21. L’événement en personne sera projeté dans les salles du Brésil – jusqu’au 6 juillet – avec 17 œuvres en avant-première, deux autres films en son honneur et un classique à l’occasion du 400e anniversaire de Molière. La liste complète est disponible sur le site https://variluxcinefrances.com.

Tous les films, ainsi que les séries, ont déjà été achetés pour être projetés au Brésil. Klapisch est un réalisateur connu du public brésilien pour des films tels que O Gato Sumiu, Albergue Español, Bonecas Russas et aussi pour la série 10%. « J’imagine que c’est la même chose au Brésil. Avoir 1,5 million de spectateurs en ce moment est un événement. La pandémie a changé la relation entre les spectateurs et le cinéma. Beaucoup de gens ont encore peur de retourner au cinéma et préfèrent les films à la maison, en streaming . »

Klapisch dit qu’il a terminé sa nouvelle série la semaine dernière. « Ça veut dire que je peux te parler maintenant. Je n’aurais pas pu faire ça il y a une semaine. La série, qui s’appelle Greek Salad et sera diffusée sous la bannière Amazon Prime en 2024, aura « les enfants de Romain Durys à l’Albergue Español », dit-il. Il ajoute : « The Next Step est mon 14e film et il en est à son septième. Romain avait 19 ans et n’avait pas encore fait de film quand il a débuté avec moi. »

SÉRIE

La série entre en force dans le 13e Festival Varilux. En mai, le sujet était à l’ordre du jour à Cannes, en partie à cause de la présentation de la série qu’Oliver ‘Carlos’ Assayas de 1996 a adaptée de son long métrage Irma Vep. Maggie Cheung arrive de l’Est pour jouer dans une nouvelle version télévisée classique de Louis Feuillade. Le nouveau casting comprend un blockbuster américain – joué par Alicia Vikander. Dans le cas de Klapisch, il n’a joué que deux épisodes à 10 %. Maintenant, il dessine toute une série.

Il révèle qu’il a toujours été attiré par le monde de la danse. Je rêvais d’un film sur le sujet. « L’Opéra (de Paris) m’a demandé d’enregistrer le processus créatif de quatre chorégraphes. C’est ainsi que j’ai rencontré Hofesh Shechter et mon film de rêve sur la danse a commencé à devenir viable. » La ballerine avait disparu. « Quand j’ai rencontré Marion Barbeau, le cycle était bouclé. J’avais déjà les éléments les plus importants. » Dans l’intrigue, et aussitôt, sur scène, Marion découvre qu’elle est trahie par son amant danseur. Désemparée, elle souffre d’une grave blessure au pied. Il devra quitter la danse classique et chercher un débouché dans la danse contemporaine.

LA RÉSISTANCE

C’est une histoire de conquête et de découverte. Première scène : Marion arrive pour une séance de kinésithérapie. Pense que l’homme est dévasté. Qu’est-ce que c’était? Sa petite amie, qui prétendait détester les danseurs, est la nouvelle amante de l’ex de Marion. Il pleure. « Je voulais vraiment souligner la féminité de Marion et du personnage d’Élise. Cette scène est presque une inversion, exposant la vulnérabilité de l’homme. Je l’ai vue comme une comédie, avec humour sur quelque chose de dramatique. C’est mon hommage à la maîtres italiens. » Quelle? « (Federico) Fellini est mon réalisateur préféré, mais j’aime aussi beaucoup Dino Risi. Fellini n’est pas exactement un réalisateur de comédie, mais il avait le sens de l’humour. Risi, oui, c’est un grand tragi-comique. »

Quelles étaient vos références de danse ? Little Red Shoes, de Michael Powell, le ballet de Symphony of Paris, de Vincente Minnelli ? « J’aime les comédies musicales, mais aucune ne m’a influencé. Bien plus La Danse de Frederick Wiseman. Et Cantando na Chuva, que je connaissais par la vidéo et le DVD, mais que je n’ai vu au cinéma qu’il y a quatre ans. »

Le reporter risque une interprétation. Dans La Fracture, Catherine Corsini a déjà filmé un hôpital sous pression. Le danseur qui subit le break doit évoluer. S’agit-il de films sur la France assiégée de droite d’Emmanuel Macron ? « Le film de Catherine est plus social. Le mien est né isolé, mais il est plus psychologique, sur l’art. Mais oui, je pense que nous voulons tous penser au moment dans lequel nous vivons. »

L’information vient du journal. L’état de São Paulo.

Louvel Lucas

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