Mesures de soutien immédiates maintenant, avant qu’il ne soit trop tard

Le seul moyen de protéger la société est de relever le salaire minimum à 751 au minimum en vue de le porter à 800 euros en 2024, de baisser la TVA à 6% pour les articles de première nécessité, même temporairement, d’augmenter la subvention à l’électricité selon des critères de revenus et la réduction des droits d’accises sur le carburant

Dans la gestion de la justesse, le gouvernement poursuivra la politique d’accompagnement incomplet des ménages et des entreprises au goutte à goutte et dans les délais après que le mal a été fait à l’économie et à la société. Alors que les mesures horizontales de soutien à l’économie, telles que la réduction des droits d’accise sur le carburant, sont rejetées avec la « logique » absurde selon laquelle les riches auront des voitures au profit des pauvres par rapport à ceux qui n’en ont pas, l’ENFIA réduit simultanément Ainsi, pour renforcer notamment ceux qui disposent d’une grande fortune, les allocations parentales sont exonérées d’impôts jusqu’à 800 000 euros et les impôts sur les dividendes et les bénéfices des sociétés sont réduits, favorisant unilatéralement les grandes entreprises. Il reste fidèle à son obsession idéologique pour un soutien minimal et définitivement différé à ceux qui en ont vraiment besoin tout en apportant une aide injustifiée à ceux qui ont et tiennent.

Tout en reconnaissant la nécessité d’augmenter à nouveau le salaire minimum, alors que la hausse déjà maigre de 2 % liée à la hausse de l’inflation s’est estompée, le gouvernement fait référence à mai sans raison particulière.

Le gouvernement ND s’était engagé à augmenter le salaire minimum à deux fois le PIB à l’approche des élections. Précisément depuis la tribune du 12e Congrès de la Nouvelle Démocratie en décembre 2018, le Premier ministre avait déclaré qu’avec un gouvernement de la Nouvelle Démocratie « les gains de productivité ne seront pas récoltés uniquement par l’employeur » et a donc souligné que « le salaire minimum double le taux de croissance de la croissance annuelle du PIB ».

Dans son discours, il est devenu plus précis en déclarant : « Pour faire simple, si l’économie grecque croît de 10 % dans les trois prochaines années, le salaire minimum devrait augmenter de 20 %. Pour passer à 703 euros début 2022 ».

Alors que l’économie grecque affichait la croissance attendue pour 2021, le gouvernement n’a pas tenu sa promesse en annonçant une augmentation minimale du salaire minimum de seulement 2 % à partir du 1er janvier 2022, à 663 euros bruts.

En revanche, dans les grands pays européens, une augmentation audacieuse du salaire minimum est un choix politique central pour responsabiliser les citoyens, avec l’Allemagne en tête, où le chancelier nouvellement élu Olaf Solz a annoncé une augmentation du salaire minimum de plus de 20 % (€ 12 par jour, alors qu’en Grèce 13 euros par mois).

La consommation de biens tels que la nourriture, le mazout et l’essence est horizontale quel que soit le revenu du ménage. Cela fonctionne comme les impôts indirects. Par conséquent, la charge financière des augmentations des prix des produits pèse davantage sur les ménages vulnérables qui perçoivent le salaire minimum. Dans les ménages au Smic et dont les revenus mensuels s’élèvent à moins de 1 000 euros, la perte de pouvoir d’achat s’élève à plus de 15 %, ce qui accroît le ressentiment des citoyens et menace la cohésion sociale.

Les problèmes des ménages sont à venir si des mesures de précision immédiates ne sont pas prises et si des politiques de redistribution ne sont pas mises en œuvre pour stimuler les bas salaires. Au premier trimestre de cette année, le panier de la ménagère devrait augmenter de 10% en raison des hausses de prix instituées par les importateurs.

En Europe, les gouvernements se mobilisent. Il y a quelques jours, la Belgique a réduit la TVA sur l’électricité de 21% à 6%. La Bulgarie a gelé les prix du chauffage fin mars, tandis que l’Espagne et la France ont imposé un plafond sur les factures d’énergie.

La seule façon de protéger la société, qui après une longue période d’effets déflationnistes subit maintenant celle de l’inflation, est de relever immédiatement le salaire minimum à au moins 751 d’ici 2010 (la Grèce est le seul pays de l’UE. Selon Eurostat, cela a un salaire minimum inférieur par rapport à 2010) avec la perspective d’une nouvelle augmentation en 2024 à 800 euros, la baisse de la TVA à 6% pour les articles de base même temporairement pour la prochaine période, l’augmentation de la subvention à l’électricité avec critères de revenus et la réduction des droits d’accises sur le carburant. Mesures à prendre immédiatement avant que la spirale de la récession ne noie l’économie grecque.

*Avocat

Sharon Carpenter

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