Nous recherchons une expédition diplomatique multidimensionnelle

Il s’est exprimé aujourd’hui dans une interview sur toutes les questions qui seront abordées demain lors de la 5e réunion de la Commission économique mixte gréco-turque à Athènes, les efforts diplomatiques dans les Balkans occidentaux et en Libye, mais aussi sur son parcours diplomatique multidimensionnel dans la prochaine deux à midi, sur la station de radio de SKAI, le secrétaire d’État à la diplomatie économique et à l’extraversion, Costas Frangogiannis.

« La commission mixte économique, ainsi que la commission mixte du tourisme, qui s’est réunie à Smyrne en novembre 2021 », comme l’a expliqué M. Frangogiannis, « sont deux des points de l’agenda positif que nous avons entamé avec les Turcs depuis mai 2021 », soulignant l’importance de la première puisqu’elle sera réactivée en octobre 2010 11 ans après sa dernière réunion. Les questions qui seront débattues par les deux délégations, composées de 20 membres de chaque côté, « porteront sur le tourisme, l’énergie, les transports, le transport maritime à courte distance, le commerce et les conditions dans lesquelles les échanges peuvent avoir lieu ».

En ce qui concerne la rhétorique agressive de la Turquie et la mesure dans laquelle l’agenda positif y est lié, M. Frangogiannis a tenu à préciser que « le fait que nous ayons nos divergences d’opinion avec les Turcs sur des questions d’importance nationale, stratégique et politique ne signifie pas que nous peuvent « ne pas comprendre les problèmes liés à l’économie, au commerce, à la navigation, au tourisme et autres. » Il a ajouté : « Nous faisons notre travail » notant qu’un agenda positif a trois avantages majeurs : d’une part, « il s’attaque aux problèmes qui durent depuis longtemps », et d’autre part « il y a un canal de communication et il est important qu’il existe », ainsi que le fait qu’« un climat positif est en train de se créer » à travers lequel un « meilleur climat peuvent être créés pour les autres discussions et développements importants dans notre région ».

Interrogé sur son prochain voyage en Serbie et dans les Balkans en général, le secrétaire d’Etat a déclaré que « de nombreux voyages sont prévus », même si certains ont été « malheureusement » annulés en janvier. Se référant à son programme, il a déclaré que le 28 de ce mois, vendredi prochain, le Haut Conseil de coopération avec la Serbie se réunira, un « sommet diplomatique en présence des premiers ministres des pays et de la moitié du cabinet, à la fin janvier le nouveau gouvernement bulgare d’Athènes que nous avons rencontré il y a quelques semaines à Sofia, les 3 et 4 février je me rends en Macédoine du Nord où nous avons un nouveau gouvernement composé de membres de l’ancien mais aussi de nouveaux membres, dont le Premier ministre du pays, tandis que les 14 et 15 du mois, j’ai un voyage en Norvège où je rencontrerai des entreprises norvégiennes intéressées à investir dans notre pays et je parlerai avec l’Association norvégienne des industries et à la fin du mois de mars, je faire le voyage jusqu’à San Francisco dans la Silicon Valley, que malheureusement « on s’est arrêté quand on est allé à Boston ».

« Ce que nous essayons de faire, c’est une expédition diplomatique multidimensionnelle », a-t-il déclaré, notant qu’à travers des dizaines de visites en Albanie, au Kosovo, en Serbie, en Macédoine du Nord, en Bulgarie et en Roumanie. et de soutenir l’orientation européenne des Balkans occidentaux ». Se référant notamment à l’intégration européenne de l’Albanie et de la Macédoine du Nord et à la frustration qui a surgi dans la société face à sa mise en œuvre, il a déclaré que « nous les soutenons avec une assistance technique, nous leur montrons Au passage, nous leur expliquons que ce n’est pas quelque chose qui se fait en un jour, une semaine ou un mois, cela demande de la foi, de la persévérance et beaucoup d’efforts, et d’autre part nous essayons avec le reste de nos partenaires dans le L’Union européenne doit se concentrer sur ce que nous voulons que l’Europe soit : un seul continent qui n’a pas de trous noirs de 5-6 pays des Balkans occidentaux ».

Il a ajouté :  » La nature déteste le fossé. Et là où un fossé se crée, quelqu’un viendra le combler. Et ce n’est pas seulement la Turquie.  » Donc, ce qui nous intéresse, c’est l’orientation européenne fondamentale des Balkans occidentaux. Un continent qui seront caractérisés par les mêmes politiques, les mêmes valeurs et la même façon de penser ».

Enfin, en réponse à la Libye et au renforcement de la présence grecque là-bas, il a annoncé qu’il se rendrait bientôt en Libye pour la quatrième fois. Aussi, comme il l’a dit, « dans les semaines à venir, nous visiterons 2-3 ministres libyens sur les relations financières et le recouvrement de la dette des entreprises grecques. Et nous sommes également intéressés à voir certains projets d’infrastructure qui vont atterrir et plus précisément nous sommes intéressés par le port de Benghazi ». Dans le même temps, il a précisé que notre pays soutenait la petite communauté grecque qui y existe, ainsi qu’une importante communauté d’affaires grecque intéressée à investir dans le pays. « Donc, mon travail au niveau de la diplomatie économique est de créer les conditions des investissements grecs en Libye, mais aussi de rembourser les dettes du gouvernement libyen envers les entreprises grecques, principalement les hôpitaux et les sociétés de transport », a-t-il conclu. Frangogiannis.

Godard Fabien

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