Reuters rapporte qu’il a obtenu ces informations de la part de gouvernements supposés participer aux pourparlers. Mardi (4.1), une conversation à distance aura lieu entre les parties allemande, française et ukrainienne. Outre les tensions à la frontière russo-ukrainienne, le sujet inclura également la manière dont des progrès peuvent être réalisés dans la mise en œuvre de l’accord de paix de Minsk pour l’est de l’Ukraine.

Ces pourparlers font partie d’un intense effort diplomatique Est-Ouest cette semaine et la suivante.

Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a entamé mardi une visite de deux jours en Ukraine. Le porte-parole de l’UE, justifiant son déplacement, a souligné que l’UE ne peut pas être un spectateur neutre pendant les négociations si la Russie veut vraiment parler de l’architecture de sécurité européenne. Il a également ajouté que l’Ukraine est un « partenaire stratégique » pour l’UE. Borrell, ainsi que le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, visiteront également la ligne de contact entre l’Ukraine et les zones de ce pays contrôlées par les séparatistes pro-russes.

Le chef de la diplomatie allemande s’envole pour Washington

Mercredi, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock (les Verts) se rendra à Washington pour discuter de la situation à la frontière russo-ukrainienne avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken. Des pourparlers entre les États-Unis et la Russie sont également prévus la semaine prochaine.

À son tour, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a également prévu une réunion spéciale des ambassadeurs de l’OTAN et de hauts responsables russes la semaine prochaine. Cette réunion vise également à éviter un conflit ouvert sur l’Ukraine, a déclaré un responsable de l’OTAN.

La Russie exige des garanties de sécurité de la part de l’Occident, notamment l’engagement que l’Ukraine ne rejoindra pas l’Alliance. Les États-Unis et les pays de l’UE rejettent cela, invoquant le droit des États indépendants à l’autodétermination, même s’il n’y a actuellement aucun plan pour que l’Ukraine rejoigne l’OTAN.

Le gouvernement allemand et d’autres gouvernements occidentaux ont exprimé leur profonde inquiétude face à l’augmentation des troupes russes à la frontière ukrainienne. La Russie a annexé la Crimée en 2014. Une partie de l’est de l’Ukraine est contrôlée par des séparatistes pro-russes.

(RTR / grand)

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