Les développements en Ukraine menacent la région environnante d’inflammation. Selon un document détenu par EURACTIV, toutes les forces armées roumaines devraient commencer à se préparer à un « état de guerre » par crainte d’une éventuelle invasion russe de l’est de l’Ukraine.

Concrètement, il s’agit d’un arrêté ministériel stipulant que les procureurs militaires sont légalement habilités à mobiliser l’armée de réserve et que la mission de la police peut être modifiée et adaptée à un état de guerre.

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Des navires de guerre et des avions espagnols et français ont déjà été mobilisés dans les ports et aéroports roumains de la mer Noire.

La voie diplomatique prévaudra-t-elle ?

« Les deux prochaines semaines seront difficiles », a prévenu un diplomate européen sous couvert d’anonymat auprès d’EURACTIV.

Les scénarios varient selon les experts et les analystes et tout dépendra du degré d’escalade que choisira le régime de Poutine.

Le pire des scénarios est une invasion russe « totale » de l’Ukraine.

Dans le meilleur des cas, c’est la diplomatie qui prévaut, prônée par des Européens « modérés » comme la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, épuisant « tout espace de dialogue » avec Moscou.

Le scénario « petite invasion »

Un autre scénario est de faire une « invasion mineure » en violant la frontière ukrainienne, ou simplement d’envoyer des mercenaires et du matériel militaire russes dans les territoires occupés de l’Ukraine.

Un mauvais scénario consiste également à lancer des missiles conventionnels russes sur le territoire ukrainien sans envoyer de troupes.

« Ce ne sont que des spéculations […] « Le climat n’est clairement pas bon, mais nous espérons qu’il y aura finalement la paix », a déclaré le diplomate européen.