La Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires – Algérie (ICAN) a confirmé la préparation d’un dossier judiciaire à transmettre à la Cour pénale internationale (CPI), après que la France n’a pas répondu suffisamment aux demandes d’indemnisation des victimes algériennes des explosions nucléaires dans le sud du pays pays. Nord-Africain, a rapporté le réseau d’information échorouk.
Son objectif est de « défendre les intérêts des hommes et des femmes algériens qui ont souffert à la suite des horribles crimes nucléaires commis par la France entre 1960 et 1966 », a déclaré le groupe dans un communiqué.
« La France ne veut pas reconnaître ses crimes odieux en Algérie », poursuit le communiqué. « Nous sommes déterminés à défendre cette juste et noble cause, mais les politiciens français s’obstinent à nous vendre des mirages. »
« Emmanuel Macron s’est engagé à agir lors de sa campagne électorale de 2017 ; cependant, peu de temps après l’avoir remporté, il a changé d’avis et aujourd’hui, il remet même en question nos racines. Oui, le président français a commencé à remettre en question l’existence d’une nation algérienne avant que son pays ne colonise brutalement notre pays.
L’organisation a mis en place une plateforme numérique permettant aux familles algériennes d’envoyer des détails sur leurs expériences, de « porter plainte contre l’État français ».
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a précédemment réitéré que son pays continuera à exiger des compensations de la France pour les explosions nucléaires. Des chercheurs algériens ont demandé à l’ancienne métropole des cartes topographiques liées aux essais nucléaires, pour identifier et nettoyer les zones contaminées par les radiations ; cependant, ils n’ont reçu aucune réponse.
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