L’euro monte et va malgré les estimations négatives. Le yen se dirige vers le plus grand rallye en six mois
L’euro a gagné 0,49 % à 1 0270 $ malgré les prévisions pessimistes des stratèges de Goldman Sachs.
Le géant de Wall Street a abaissé son objectif de trois mois pour la paire euro-dollar de 1,05 $ à 0,99 $, selon la note de recherche de la banque d’investissement, citée par Bloomberg.
La baisse des prévisions est justifiée par l’équipe de stratèges dirigée par Kamakshya Trivedi avec l’anticipation de graves perturbations de l’approvisionnement en gaz alimentant la région et la possibilité que la zone euro glisse dans la récession économique au second semestre.
L’indice Bloomberg du dollar – qui compare la note verte à 10 devises rivales – recule de 0,59% à 105,275 points. La note verte est sous pression depuis la publication de l’indice américain des directeurs d’achat (PMI), qui est passé de 52,7 en juin à 52,2 en juillet, selon les données publiées cette semaine.
Ce chiffre alimente ainsi la perspective, déjà signalée par la Fed, d’un possible ralentissement du rythme de hausse des taux, si l’inflation le permet. Pourtant, les analystes sont confiants dans la performance future du dollar. Alors que les anticipations de politique monétaire « accommodante » font pression sur la note verte, « il est trop tôt pour voir le dollar entrer dans une tendance négative durable », s’est défendu le stratège d’ING Francesco Pelose, cité par Bloomberg.
À son tour, le yen se dirige vers son plus long rallye contre le dollar en six mois. La devise japonaise continue d’augmenter pour la quatrième journée consécutive, ajoutant 1,16 % à 0,0076 USD.
Selon Bloomberg, le fait que les fonds spéculatifs vendent des dollars et achètent des yens comme valeur refuge peut expliquer ce « rallye ».
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