LALes mesures ont été prises par le Dialogue national pour la réconciliation (DNIS), lancé le 20 août, 16 mois après que le jeune général Mahamat Idriss Déby Itno a été proclamé président de la République par les militaires après la mort de son père, Idriss Déby Itno, tué lors des affrontements avec les rebelles.

Selon l’Agence France Préce (AFP), en l’absence de la grande majorité des groupes d’opposition et de la société civile qui le boycottent, ainsi que de deux des trois principaux groupes rebelles armés, les centaines de députés ont adopté les mesures avec « consensus ». ., et Mahamat Idriss Déby Itno devient « le président de la transition ».

A la tête d’un Conseil militaire de transition (CMT) de quinze généraux, Mahamat Idriss Déby Itno a abrogé la constitution, l’actuel président a dissous le parlement et limogé le gouvernement.

Malgré la prise du pouvoir, il a promis de rendre le pouvoir aux citoyens par des élections « libres et démocratiques », après une « transition » de 18 mois renouvelable une fois.

Il a également promis aux Tchadiens et à la communauté internationale, qui l’ont immédiatement soutenu, qu’il ne se présenterait pas aux prochaines élections présidentielles, a indiqué l’AFP.

Mais en juin 2021, il fait une première coupe sur ses promesses, prolongeant la transition de 18 mois et remettant son « sort » à « Dieu » pour une éventuelle candidature à la présidentielle.

Depuis son indépendance de la France en 1960, l’histoire du Tchad a été marquée par des coups d’État et des offensives rebelles.

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