Le gouvernement français se dit prêt à intervenir pour lever le blocus des raffineries

Le gouvernement français a déclaré mardi qu’il était prêt à intervenir pour mettre fin à une semaine de grève dans les raffineries de pétrole (Photo : Pxfuel)

Le gouvernement français a déclaré mardi qu’il était prêt à intervenir pour mettre fin à une semaine de grève dans les raffineries de pétrole. Pétrole entraînant la fermeture d’un tiers des stations-service du pays et exacerbant la pénurie mondiale de produits pétroliers.

Les arrêts et la maintenance non planifiée des raffineries en France gérées par les géants pétroliers TotalEnergies et ExxonMobil ont laissé plus de 60% de la capacité nationale de raffinage indisponible et la distribution des dépôts de carburant bloquée.

« Cela dure depuis longtemps », a déclaré le ministre des Finances Bruno Le Maire à la radio franceinfo quelques heures après que la Première ministre Elisabeth Borne ait tenu une réunion de crise avec les ministres lundi.

Le Maire a déclaré que le gouvernement était prêt à plonger à nouveau dans les réserves stratégiques de carburant et à remettre les grévistes au travail.

« Si l’impasse persiste, nous n’aurons pas d’autre choix que d’exiger les fonds nécessaires pour remettre en marche les raffineries et ouvrir les dépôts de carburant », a-t-il ajouté. « Nous parlons d’heures, de jours tout au plus. »

La grève des raffineries a provoqué de longues files d’attente dans les stations-service françaises et a eu un impact sur les marchés européens à une époque de pénurie mondiale de produits dérivés tels que le diesel.

La société française d’Exxon Mobil, Esso France, a annoncé lundi avoir conclu un accord salarial avec les syndicats. Pourtant, il faudra un certain temps avant que les stocks ne soient libérés, a déclaré le secrétaire aux Transports, Clément Beaune.

Mais le syndicat dur CGT a déclaré qu’il n’avait pas signé l’accord et que ses travailleurs étaient toujours en grève.

TotalEnergies a proposé lundi d’avancer les négociations salariales à 2023, mais uniquement à condition que les grèves cessent. La CGT a dénoncé l’offre comme un « chantage ».

Victorine Pelletier

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