Originalité du journalisme portugais
Il s’agit d’un titre dérivé d’une œuvre fondamentale de Jacinto do Prado Coelho. Je l’ai déjà écrit dans cet espace public, vers le 5 mars, que j’ai appris à lire et à aimer lire avec les journaux, notamment avec PÚBLICO, un organisme de communication qui honore l’histoire noble et originale du journalisme portugais depuis Eça de Queirós à Vicente Jorge Silva et Manuel António Pina, une anthologie en deux parties de « Crónica Jornalística », organisée par Ernesto Rodrigues. Je suis un lecteur omnivore mais critique. Je vois la qualité de la prose et la diversité journalistique dans le courrier du matin Dimanche, surtout dans le magazine Dimanche, et moins d’investissement dans la révision intellectuelle, de contenu et textuelle dans les suppléments de fin de semaine de ce journal sous la direction de Votre Excellence. Il y a des gens qui lisent Les Mayas et les Lusiades avec 10 ans. Que Dieu notre Seigneur vous bénisse ! Je ne les lis correctement qu’à 15, 16, 17, 18, 19, 20, 25, 34 ans. Pour bien les lire, il a fallu lire de nombreuses chroniques d’António Lobo Antunes, Eduardo Prado Coelho, Alexandra Lucas Coelho, João Lopes, Vítor Belanciano. En tant que prestataire, je n’aime pas voir les gens mis au pilori dans ce pays encore très inquisiteur et piddish, toujours à la recherche de la prochaine personne (si catholique que nous sommes !) pour mettre la patte dans la flaque.
Vítor Belanciano a une pensée structurée et une écriture fluide et élégante. Ces derniers temps, dans sa chronique P2, il a beaucoup contribué à la réflexion sur la société contemporaine obsédée et aliénée dans la hâte, dans le néolibéralisme froid et ingrat, principalement basé sur la poursuite de la réussite individuelle et sur le travail peu glorieux et ignorant à tout prix. . Il est l’un des rares chroniqueurs à avoir une pensée décalée dans ce fleuve de commentateurs tie-dye, faiseurs d’opinion tir, PDG de Moleskine apporter à cette maison portugaise de plus en plus chère, grise et malhonnête.
A l’heure où tout le monde vous jette la pierre pour deux ou trois erreurs humaines, trop humaines, je tiens à vous remercier pour combien vous m’avez aidé à comprendre la musique, la culture, les sonorités et bien des sonorités de ce monde contemporain. J’espère continuer à le lire, le mettre en valeur et le partager avec d’autres rédacteurs de presse.
Nelson Bandeira, Porto
Même toi, Marcelo ?!…
Je ne m’y attendais pas. Je ne pense pas que quiconque s’attendait à ce que Marcelo dévalorise cruellement les plus de 400 victimes d’abus sexuels que la commission indépendante a mises en évidence dans son récent travail d’enquête. Marcelo nous a apporté un hiver de mécontentement avant-hier qu’aucun selfie n’effacera jamais.
Comment osez-vous dire une telle énormité et ne pas rougir de honte ? Comment ne pas ouvrir la bouche pour s’excuser, voire pardonner ? Avec quel « naturel », apparemment pieux, les futurs cortèges seront-ils assaillis de cette souillure collective qui guette le pays ?
De l’Église catholique viendront tous les nids que la hiérarchie négligente décide d’afficher lors des fêtes et des pèlerinages, mais derrière tout cela viendra aussi l’ombre du nid de victimes d’abus sexuels que l’Église catholique veut faire taire et dévaloriser d’une main (et apparemment quelques appels téléphoniques) de Marcelo.
Maria Morais Mendes, Vila Nova de Gaïa
Ce n’est pas le cas, monsieur. Président!
Minimiser et minimiser les erreurs de nos amis, tout en surestimant les erreurs des adversaires, est commun avec nous. Elle fait partie de la condition humaine, que ce soit le sport, la politique ou bien d’autres aspects de la vie en société. Pourtant, il existe des sujets très sensibles, presque tabous, qu’il convient même d’épargner ou de traiter avec un soin tout particulier. L’enchevêtrement de questions liées au sexe, à la politique et au clergé peut même être explosif.
C’est exactement ce qui est arrivé au président de la République (PR) dans son empressement à tout commenter, lorsqu’il a évoqué l’actualité de 400 cas d’abus sexuels sur mineurs au Portugal. Il a ensuite déclaré que 400 cas seraient un nombre raisonnable compte tenu de ce qui se passait là-bas !
Nous savons que Marcelo Rebelo de Sousa est un fervent catholique pratiquant et dans cet état on peut même voir la dépréciation qu’il fait de la matière, bien qu’il ne le devrait pas. En tant que président de tous les Portugais, comme il le prétend, il devrait exiger l’identification et la poursuite de ceux qui ont commis ces crimes, qu’ils soient membres du clergé ou non.
Non, Monsieur le Président, ce n’est pas une météorite qui est tombée, comme l’évêque de Porto l’a dévalué, c’est bien une averse torrentielle de leur part !
Pancadas claires, Sobreda
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