Le président français Emmanuel Macron a annoncé aujourd’hui un plan majeur de revitalisation du nucléaire civil, avec l’objectif de construire six nouveaux réacteurs d’ici 2050 et d’étudier la construction de huit autres.
A deux mois de l’élection présidentielle en France, Macron a également déclaré vouloir étendre « la durée de vie de tous les réacteurs qui peuvent être prolongés » à plus de 50 ans si possible, et éviter leur arrêt, un renversement des objectifs de 2018 auxquels elle s’opposait. , en plus des deux de Fessenheim, dans l’est de la France, déjà fermées.
« J’ai pris deux décisions importantes : prolonger tous les réacteurs nucléaires qui peuvent se faire sans sacrifier la sécurité » et « qu’à l’avenir aucun réacteur nucléaire ne soit arrêté en production (…) sauf pour des raisons de sécurité », a déclaré le Français EDF à Belfort, à l’unité de production de turbines Arabelle, dont l’acquisition du nord-américain GE, a annoncé aujourd’hui l’électricien français EDF. Macron a expliqué avoir demandé à cet effet à EDF de construire six réacteurs à eau sous pression de deuxième génération (EPR2), « d’étudier les conditions d’une prolongation de leur fonctionnement après 50 ans » et la construction de huit autres d’ici la fin de la décennie à venir. étude. à partir de 2040.
Pour les nouveaux réacteurs, « nous procéderons par phases », a-t-il expliqué, le premier EPR2 devant être mis en service vers 2035.
« Concrètement, dans les prochaines semaines, nous allons lancer des projets préparatoires », a déclaré Emmanuel Macron, promettant « des financements publics colossaux, de plusieurs dizaines de milliards d’euros » et « d’assurer la sécurité de la situation financière d’EDF », lourdement endetté.
Naast de herlancering van kernenergie, presenteerde de vertrekkende Franse president, die zijn herverkiezing voor de presidentsverkiezingen van april nog niet heeft aangekondigd, meer in het algemeen zijn visie op de energietoekomst van Frankrijk, die zich halverwege 20e eeuw om de opwarming van de aarde tegen te aller.
Pour cela, « oui, il faut développer massivement les énergies renouvelables », a-t-il défendu, en commençant par le nucléaire, un secteur pénalisé par des ressources presque toujours égales et des lenteurs administratives, nécessitant « une voix politique claire ».
Mais la construction d’un nouveau réacteur nucléaire n’est que dans 15 ans et nous avons besoin d’énergie renouvelable immédiatement, a déclaré Macron, c’est pourquoi il s’est fixé pour objectif de fournir au pays 50 parcs éoliens offshore et de « mettre en service 40 gigawatts d’ici 2050 ». un seuil très ambitieux lorsque le premier de ces appareils sera mis en service en avril, dix ans trop tard.
D’ici 2050, le président vise à multiplier par près de dix la puissance solaire installée à plus de 100 gigawatts. Actuellement, la France dispose au total de plus de 13,2 gigawatts disponibles.
Pour les parcs éoliens terrestres, en revanche, il vise à doubler la capacité actuelle en 30 ans, au lieu des dix ans prévus jusqu’ici.
Ce discours du chef de l’Etat français brosse un panorama de longue haleine, mais il lui a déjà permis d’aborder l’un des grands thèmes de la campagne présidentielle de 2022, l’énergie nucléaire, certains candidats appelant à son plus ou moins abandon. et antisystème), tandis que d’autres (notamment la droite et l’extrême droite, mais aussi le parti communiste) privilégient ce type d’énergie.
Les ambitions de Macron dans ce domaine divergent également des vues de certains de ses partenaires de l’Union européenne (UE), comme l’Allemagne, qui est sur le point de fermer ses centrales nucléaires.
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