Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé jeudi la disqualification du cycliste Nairo Quintana du Tour de France. Après avoir terminé la course cycliste traditionnelle à la sixième place, le Colombien est devenu le protagoniste d’une grande controverse lorsque des tests ont montré la présence d’une substance opioïde dans son sang.
Le TAS a rejeté l’appel de l’athlète pour ne pas perdre sa position, mais n’a pas traité la consommation de substances comme un cas de dopage. Comme l’Union cycliste internationale, le tribunal a évalué la situation comme un « problème médical », il a donc décidé que l’athlète ne serait pas exclu des futurs championnats.
Des tests effectués à Quintana ont identifié des traces de l’analgésique synthétique tramadol dans deux échantillons de sang prélevés à cinq jours d’intervalle en juillet. L’opioïde est interdit dans les courses cyclistes depuis 2019 en raison de ses possibles effets secondaires : risque d’addiction, vertiges, somnolence et perte d’attention.
Le cas du Colombien est l’un des premiers après la mise en œuvre de la méthode approuvée par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour le prélèvement d’échantillons de sang séché l’année dernière. En plus d’une sixième place lors de la dernière édition, Quintana a terminé deuxième du Tour de France en 2013 et 2015, deux fois où le Britannique Chris Froome est devenu champion. En 2014, il remporte la Vuelta d’Italie.
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