LALes nouvelles règles ont été approuvées par 595 voix contre 17 et 24 abstentions en session plénière à Strasbourg (France), qui se réunit jusqu’à jeudi.

Les eurodéputés ont ainsi entériné l’accord de négociation avec le Conseil européen, qui introduit « des règles minimales pour les évaluations des risques et les stratégies nationales de résilience », selon le service de presse du Parlement européen.

L’accord harmonise également la définition d' »infrastructure critique » afin qu’elle soit cohérente dans tous les États membres.

Les nouvelles règles couvrent les secteurs de l’énergie, des transports, de la banque, des infrastructures des marchés financiers et des infrastructures numériques.

L’eau potable et les eaux usées, l’alimentation y compris la production, la transformation et la livraison, la santé, l’administration publique et l’aérospatiale relèvent également de cela, soit un total de 11 secteurs.

La directive précédente ne couvrait que l’énergie et les transports.

Le Parlement européen a demandé une révision de la directive sur la protection des infrastructures critiques dans une résolution sur les résultats du comité spécial sur le terrorisme en 2018.

« L’objectif est de renforcer les exigences d’évaluation des risques et de communication d’informations par les entités jugées critiques », précise l’institution.

Selon les nouvelles règles, citées par le Parlement européen, les États membres doivent « approuver les stratégies nationales de résilience et la communication transfrontalière sera menée via un point de contact unique désigné dans chaque pays ».

Lors de la négociation de l’accord, conclue en juin, les députés ont réussi à étendre la définition des services essentiels à l’environnement et à la santé publique, ainsi qu’à la sécurité publique.

« Ils ont également réussi à placer l’État de droit dans le contexte de la résilience face aux menaces et aux risques », a déclaré un communiqué publié à l’époque.

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