Plusieurs pays européens disposent de modèles de prescription de solutions numériques de santé.
Allemagneun pionnier, créé en 2019 DiGA, dispositif de validation et de test d’applications qui intègre déjà 33 solutions numériques prescrites.
Belgique il a la pyramide MHealth, qui compte 25 applications, dont l’une permet le suivi des patients ayant subi une arthroplastie de la hanche ou du genou.
Sur la France le processus a commencé l’année dernière et a déjà une application prescriptive et s’engage à accélérer l’accès aux solutions numériques.
Selon Patrícia Patrício, responsable des connaissances au Health Cluster Portugal, il s’agit « d’applications numériques et de dispositifs médicaux avec des composants numériques qui peuvent fonctionner dans la prévention et le diagnostic, l’évaluation et le traitement des maladies. Nous parlons de maladies chroniques comme le diabète, de maladies mentales comme la dépression et l’anxiété, donc d’un monde de possibilités pour améliorer la thérapie et la prévention des maladies.
Une étude développée par le cabinet de conseil Deloitte, qui sera présentée ce mercredi lors de la conférence annuelle du Health Cluster Portugal, compare les modèles qui existent déjà et propose la création d’un annuaire national des solutions numériques.
« Il faut créer une structure, un moyen de favoriser la validation rapide de ces solutions, qui sont ensuite intégrées dans une sorte de catalogue, un annuaire accessible à tous les médecins, afin qu’ils puissent facilement identifier les applications ou solutions numériques les plus utile dans certains contextes et pathologies », ajoute le responsable.
À l’heure actuelle, plusieurs solutions sont en cours de développement et certains mécanismes sont déjà utilisés par les patients dans le secteur privé, par exemple dans le domaine de la santé mentale, avec des dispositifs qui collectent les paramètres de l’utilisateur et suggèrent l’intervention du médecin et aussi dans le secteur public y a-t-il des applications en phase de test. C’est le cas de Telemonit, une application mobile développée par les Services Partagés du ministère de la Santé qui permet au médecin de suivre le patient à distance.
En pratique, l’annuaire agrégateur préconisé par le HCP permettrait au médecin d’accéder à une espèce et à une base de données et de prescrire une solution numérique au patient, comme il prescrit aujourd’hui un médicament. « Notre étude propose de créer un mécanisme similaire à celui qui existe en Allemagne », explique Patrícia Patrício, mais avec quelques améliorations introduites par le modèle français, « à savoir en termes d’évaluation des solutions non seulement en termes cliniques, mais aussi en termes de leur impact sur la manière dont les soins sont prodigués ».
En termes de paiement, l’étude définit plusieurs solutions : le remboursement de ces appareils « prescrits » dans le SNS. Dans le secteur privé, le paiement peut être pris en charge par les usagers eux-mêmes ou par les assureurs.
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