La victime avait 41 ans et était originaire de Caxinas, à Vila do Conde. J’ai travaillé au Luxembourg pendant plusieurs années. C’est le tatouage du nom du fils qui a permis l’identification par l’ex-petit ami
Le corps démembré retrouvé en France le 19 septembre est celui d’une femme de nationalité portugaise. Il a été retrouvé sans tête et ce sont les tatouages lâchés par la police française qui ont permis l’identification de la victime. La tête de cette femme n’a pas encore été retrouvée.
C’est une femme de 41 ans de Caxinas, à Vila do Conde. La victime avait un tatouage recouvrant la cicatrice de la césarienne, sur laquelle il avait gravé le nom de son fils, « Kiko ».
Le corps a été retrouvé à Mont-Saint Martin, près de la frontière luxembourgeoise, à environ 70 kilomètres de l’endroit où la victime aurait vécu. La trouvaille a été faite par un jeune homme qui est allé faire pipi à côté d’un immeuble abandonné, près de la mairie. C’est le propriétaire d’un bar de cette ville qui a appelé les autorités après avoir été averti par le jeune homme.
Le corps a été retrouvé nu, au sommet d’un tas d’ordures et sans grande trace de sang, ce qui pourrait indiquer qu’il avait été transporté à cet endroit. Les membres inférieurs ont été coupés au niveau des genoux. Les bras et la tête ont également été amputés. Il n’y avait pas d’ecchymoses visibles ni dans un état de profonde dégradation.
La victime avait encore des cicatrices sous la poitrine, ce qui pourrait signifier que des implants mammaires ont été fabriqués, avec leurs numéros de série, qui peuvent être retracés.
Cependant, le corps a été reconnu par l’ex-petit ami de la femme, dont la relation avait récemment pris fin. Le fils de 22 ans de la femme a déjà été prévenu, tout comme ses parents.
Ce n’est pas le premier cas horrible dans la région. Quelques jours avant la découverte du corps de cette Portugaise, les autorités françaises avaient découvert un autre cadavre à proximité, à une cinquantaine de kilomètres de Mont-Saint-Martin, dans la forêt de Moyeuvre-Grande, également démembrée. À l’époque, la possibilité d’être un tueur en série était exclue car il n’y avait pas de lien clair entre les affaires.
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