Le Parlement européen renversera la députée grecque Eva Kaili au poste de vice-présidente ce mardi (13). La décision a été approuvée à la quasi-unanimité des 628 députés présents en session plénière à Strasbourg, avec 625 voix pour, une contre et deux abstentions. Une majorité des deux tiers était nécessaire.
Le Parlement européen renversera la députée grecque Eva Kaili au poste de vice-présidente ce mardi (13). La décision a été approuvée à la quasi-unanimité des 628 députés présents en session plénière à Strasbourg, avec 625 voix pour, une contre et deux abstentions. Une majorité des deux tiers était nécessaire.
Même cinq jours après les premières arrestations dans l’affaire, le soupçon de corruption qui secoue l’institution européenne est au centre de l’attention de la presse française. Les accusations qui pèsent sur le désormais ex-vice-président, qui menacent la crédibilité de l’institution européenne, font la une des principaux journaux en France.
« Eva Kaili, l’eurodéputée grecque à l’origine du scandale » dit le titre Le Figaroajoutant que la plus grande urgence est désormais de limiter les dégâts à une institution qui se veut la plus démocratique de l’Union européenne, et de lancer la lutte contre la corruption et la défense de l’Etat de droit.
Le monde souligne l’onde de choc déclenchée par les révélations, avec une succession de réunions urgentes qui envahissent le Parlement. Le journal rappelle également que l’épisode suscite un débat parmi les membres du Parlement européen pour créer et adopter des mesures pour assurer l’éthique et la réglementation à la maison.
« Eva Kaili, de la montée vertigineuse à la chute », résume le Libérationce qui bouge l’eurodéputé « à l’épicentre du tremblement de terre » qui fait trembler le Parlement européen. Pour le journal français, son arrestation, comme celles de ses proches, en fin de semaine dernière, est un symbole des travers de l’institution, notamment l’absence de contrôle, l’impunité, les subterfuges et le clientélisme.
Déjà Les Échos fait référence au scandale sous le nom de « Catargate », comme on l’a surnommé en raison de l’implication présumée dans l’affaire de l’émirat accueillant l’actuelle Coupe du monde, et souligne la proposition de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, d’une autorité indépendante englobant tous les institutions de l’Union européenne.
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