Le chef du groupe extrémiste État islamique au Grand Sahara, Adnan Abou Walid al Sahraoui, a été « neutralisé » par les forces françaises, a annoncé le président français Emmanuel Macron sur Twitter dans les premières heures de mercredi à jeudi.

« Adnan Abu Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste Etat islamique au Grand Sahara, a été neutralisé par les forces françaises », a déclaré Macron.

Le palais de l’Élysée a rapporté que le chef de ce groupe, considéré comme responsable de la plupart des attentats au Mali, au Niger et au Burkina Faso, était « mort ».

« C’est un autre grand succès dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel », a déclaré Macron.

L’homme qui a frappé Macron au visage sort de prison en France

Selon la ministre française de la Défense Florence Parly, le chef de l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) est mort « après une attaque de la force Barkhane », une opération anti-djihadiste de la France dans la région.

Fondé en 2015 par Walid al Sahraoui, ancien membre du Front Polisario au Sahara et du mouvement al-Qaïda au Maghreb islamique, le groupe EIGS a été identifié par la France comme un « ennemi prioritaire » au Sahel.

La région a été le décor habituel des actions de deux groupes extrémistes : l’EIGS et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda.

L’EIGS a mené des attaques particulièrement meurtrières contre des civils et des militaires dans la soi-disant « zone des trois frontières ».

Le 9 août 2020, le chef du groupe au Niger a personnellement ordonné l’assassinat de six humanitaires français et de leur guide et chauffeur nigérien qui les accompagnait.

En juin et juillet, l’armée française a tué ou capturé plusieurs hauts dirigeants de la branche EIGS.

Après huit ans de liens importants avec le Sahel, le président Macron a annoncé en juin une réduction de la présence militaire française dans la zone et la fin de l’opération antijihadiste Barkhane.

Des chiens abandonnés se préparent à travailler à Kaboul. pour reprendre