Plus d’un quart du continent européen et du bassin méditerranéen ont souffert de la sécheresse des sols début avril données satellitaires du programme européen « Copernicus »analysé par l’agence AFP.
Selon l’analyse effectuée, 28,65 % des Observatoire européen de la sécheresse (EDO) – c’est-à-dire l’Europe jusqu’à la Turquie et le Caucase, ainsi que la côte maghrébine – a été en état de sécheresse du 1er au 10 avril dernier.
Les principales zones touchées sont la Scandinavie, l’Irlande, le nord de la Pologne, l’Espagne, la Turquie et la côte ouest de la mer Noire, ainsi que le nord du Maghreb et le Caucase.
Au total, 25% de la superficie observée est en situation de déficit d’humidité du sol, principalement dû au manque de pluie, et 3,57% est en « anomalie de développement de la végétation », l’état le plus alerte.
Ce « stress » végétal, synonyme de pertes agricoles importantes, se rencontre principalement au Maghreb, dans certaines régions du sud de l’Espagne, du centre de l’Irlande et de la Turquie.
La proportion de zones trop sèches est relativement stable par rapport au mois de mars (27,7 % du 21 au 31 mars, 28,9 % du 11 au 20 mars).
Pourtant, début avril, 8,6 % de la surface enquêtée est revenue à la normale après une période de sécheresse, notamment dans la moitié nord de la France.
L’indice combiné de sécheresse a été mis à jour en mars par les images satellites « Copernicus » et une comparaison précise avec les années précédentes, à savoir 2022, marquée par des vagues de chaleur et des sécheresses historiques, n’était pas immédiatement disponible.
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