« Ô Le gouvernement d’extrême droite de Meloni, élu par les amis de la dame [Marine] le stylo [líder da extrema-direita em França]est incapable de résoudre les problèmes de migration pour lesquels il a été choisi », a déclaré Darmanin.
Le ministre français de l’Intérieur a répondu sur la radio RMC aux propos tenus par le président du parti d’extrême droite Union nationale française, Jordan Bardella, sur la situation migratoire à la frontière franco-italienne.
« Oui, il y a un afflux de migrants et surtout de mineurs » dans le sud de la France, a reconnu Darmanin, accusant le « voisin » italien.
« La vérité est qu’il y a une situation [de crise] politique en Tunisie (…) à la suite de laquelle de nombreux enfants entrent notamment via l’Italie, qui ne peut faire face à cette pression migratoire (…). le melon est comme ça [Marine] Le Pen est choisie sur la base de « quoi que ce soit » et ensuite ce que nous voyons, c’est qu’elle [a imigração] ça ne s’arrête pas et ça augmente », poursuit Darmanin.
Plus de 36 000 personnes sont arrivées en Italie via la Méditerranée cette année, contre environ 9 000 à la même période en 2022, selon le ministère italien de l’Intérieur.
Les propos de Darmanin pourraient ouvrir la porte à une nouvelle crise politico-diplomatique entre les deux pays sur la migration, selon l’agence France-Presse (AFP).
En novembre 2022, les relations entre les deux pays étaient déjà tendues lorsque le gouvernement Meloni, tout juste arrivé au pouvoir, refusa l’accostage à Toulon du navire humanitaire de l’organisation non gouvernementale (ONG) SOS Méditerranée, qui s’avéra soyez le bienvenu appelé en France.
L’épisode a provoqué la colère de Paris, qui a convoqué une réunion européenne pour éviter que ce scénario inédit ne se reproduise.
Depuis, les traversées clandestines se sont multipliées, avec le développement d’un nouveau corridor maritime entre la Tunisie et l’Italie, en première ligne de la porte d’entrée vers l’Europe.
Dans ce contexte, la Première ministre française, Élisabeth Borne, a annoncé fin avril la mobilisation de 150 policiers et ‘gendarmes’ (police militarisée) supplémentaires dans les Alpes-Maritimes pour faire face à la « pression migratoire accrue à la frontière italienne ». « . « , ainsi que la création d’une « force frontière ».
« Ça marche très bien en Australie. On interroge les gens à la frontière et on leur fait passer des contrôles d’identité », s’est défendu aujourd’hui Darmanin à cet égard.
En avril, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) assurait que le premier trimestre 2023 avait été le plus meurtrier pour les migrants sur la route méditerranéenne depuis 2017.
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