La ministre Rosa Weber discutera de l’ADPF 442 lors d’une réunion plénière virtuelle entre le 22 et le 29 septembre
Des militants favorables à la légalisation de l’avortement manifestent dans la ville de Rio de Janeiro en 2018. Les Brésiliennes défilent pour demander au Tribunal fédéral de voter la légalisation de l’avortement (Photo de Mauro Pimentel/AFP)
La ministre Rosa Weber a placé le vote sur l’accusation de non-respect des règles fondamentales (ADPF) à l’ordre du jour du procès virtuel entre le 22 et le 29 septembre. L’action, déposée en 2017 par le Parti Socialisme et Liberté (PSOL), avec le soutien technique de l’Anis – Institut de Bioéthique, demande que l’avortement pratiqué à la demande de la personne enceinte cesse d’être un délit jusqu’à la 12e semaine de grossesse. .
Selon les arguments de l’action, la criminalisation de l’avortement viole les droits à la dignité, à la citoyenneté, à la non-discrimination, à la vie, à l’égalité, à la liberté, le droit de ne pas être torturé ou de ne pas subir de traitements inhumains, dégradants ou cruels, et le droit à santé et famille. planification, tout ce qui est prévu dans la Constitution.
À 40 ans, 1 Brésilienne sur 7 a subi au moins un avortement au cours de sa vie, selon la dernière Enquête nationale sur l’avortement de 2021. Les femmes qui avortent au Brésil sont des femmes ordinaires : la majorité sont jeunes, ont des enfants et en suivent un. des religions majoritaires du pays : catholique, évangélique ou spiritualiste. La criminalisation soustrait les filles, les femmes et les personnes susceptibles d’accoucher du système de santé et les place dans l’incertitude de la clandestinité. C’est pour cette raison que l’Organisation mondiale de la santé recommande la décriminalisation de l’avortement comme politique fondamentale de santé publique.
Le STF doit décider si les articles 124 et 126 du Code pénal, qui criminalisent l’avortement même pratiqué avec le consentement, sont inconstitutionnels. Si l’action est approuvée, le Brésil rejoindra l’Argentine, la Colombie, le Mexique, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Australie et de nombreux autres pays où l’interruption d’une grossesse non désirée peut être pratiquée légalement et en toute sécurité, au sein du système de santé. Cette approbation pourrait également réduire la mortalité maternelle dans le pays, puisque selon le ministère de la Santé, une Brésilienne meurt tous les deux jours à cause d’un avortement pratiqué dans de mauvaises conditions.
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