L’invasion russe de l’Ukraine, aux conséquences tragiques qui ont choqué la communauté mondiale, a rendu les athlètes russes « indésirables », tout en « portant » du sport sur le sol russe et un grand nombre de sponsors, des accords liés aux intérêts russes.
La Suède et la Pologne ont refusé de rencontrer la Russie pour les barrages de la Coupe du monde 2022, tandis que la finale de la Ligue des champions « se déplaçait » de Saint-Pétersbourg à Paris.
Quatre ans après la Coupe du monde, Saint-Pétersbourg s’apprêtait à revenir au premier rang des fans de football. Mais l’UEFA, réagissant aussitôt, a annoncé qu’elle déplaçait la finale de la Ligue des champions, le « sommet » du football interclubs européen, à Paris. Autre point sur la table de l’UEFA, le partenariat avec Gazprom, qui est examiné par le comité exécutif la semaine prochaine et « semble ne tenir qu’à un fil ». C’est un contrat, estimé à 40 millions d’euros par an.
Sotchi est une partie symbolique du « soft power » russe dans le sport. La ville hôte des Jeux olympiques d’hiver de 2014 accueillera le Grand Prix de Formule 1 de Russie à partir de cette année. Mais cela n’arrivera pas cette année, car les organisateurs de la Coupe du monde ont annulé le match sept mois avant qu’il n’ait lieu.
Le groupe américain Haas, à son tour, a remis en cause sa collaboration avec le sponsor russe d’Uralkali en n’affichant pas les couleurs russes dans ses voitures. Et l’avenir… de course en F1 de Nikita Mazepin, le fils d’un leader d’Uralkali qui piloterait l’une des deux voitures, semble incertain.
La Fédération internationale de football (FIFA) n’a pas pris position, mais la Suède et la Pologne ont refusé d’affronter les Russes lors des éliminatoires de la Coupe du monde. Ce fait a complètement satisfait Robert Lewandowski, qui a précisé qu’il ne jouerait pas contre la Russie.
L’oligarque russe Roman Abramovich, propriétaire de Chelsea, a annoncé samedi (26/02) qu’il « confie la gestion de l’association caritative de Chelsea à la direction du Chelsea FC », un départ encore flou. Chelsea n’est pas la seule équipe avec des connexions russes. Manchester United a annoncé vendredi avoir « retiré » son accord de sponsoring avec la compagnie aérienne Aeroflot, qui ne vole plus dans l’espace aérien britannique. En Allemagne, Schalke a retiré le logo et le nom Gazprom de ses maillots.
Le Comité international olympique, habituellement réticent à commenter les questions géopolitiques, a exhorté les fédérations sportives internationales à annuler ou à reporter tout événement prévu en Russie ou en Biélorussie. Il appelle également à ne pas hisser les drapeaux de ces deux pays et à ne pas entendre leurs hymnes nationaux. À cet égard, la Fédération internationale de ski (FIS) a annoncé l’annulation de toutes ses courses en Russie jusqu’à la fin de la saison « dans l’intérêt de la sécurité de tous les participants », comme indiqué dans l’annonce respective. Dans le même temps, la Fédération internationale de biathlon (IBU) a interdit le rejet des hymnes nationaux et des drapeaux de la Russie et de la Biélorussie pendant la Coupe du monde. « Le drapeau ukrainien sera hissé lors d’événements honorant l’équipe ukrainienne », ont ajouté les responsables de l’IBU.
Les quatre grands boxeurs (IBF, WBC, WBA et WBO) ont également annoncé samedi qu’il n’y aurait pas de championnats en Russie. « A un moment où les gens appellent à un cessez-le-feu, nos organisations ont décidé de ne pas autoriser les tournois en Russie. Bien que cette guerre ait mis fin à la boxe en Ukraine, nos organisations n’autoriseront pas les combats en Russie jusqu’à ce que la situation soit mieux évaluée », a déclaré le déclaration commune dit.
Le Championnat du monde de volleyball en Russie, prévu du 26 août au 11 septembre, n’a pas encore été reporté, mais semble sérieusement menacé. Les Olympiens français n’y seront sous aucun prétexte, la Fédération ayant confirmé que les « Bleus » ne participeront pas au tournoi, s’il se déroule en Russie. Dans le même temps, la Russie a perdu l’organisation des matches de la phase de groupes de la Ligue mondiale pour les femmes (dans la ville d’Oufa du 28 juin au 3 juillet) et les hommes (à Kemerovo du 5 au 10 juillet).
En outre, le gouvernement suédois a exigé samedi l’exclusion complète de la Russie de tous les événements sportifs organisés par les pays de l’UE. Les fédérations de ski de Norvège et de Suède ont déjà annoncé que les athlètes russes ne sont pas les bienvenus sur leur territoire pour les épreuves. mois.
Dans le même temps, le ministre britannique de l’Intérieur, Pritty Patel, a averti que « les groupes ethniques des pays complices » de l’invasion de l’Ukraine ne seraient plus les bienvenus en Grande-Bretagne. En effet, les visas des basketteurs biélorusses qui devaient jouer dimanche à Newcastle ont été révoqués.
En France, le club nantais a annoncé samedi qu’il refusait d’accueillir le club moscovite Tsekovsky Medvedi lors du match de mardi prévu pour la Coupe d’Europe de handball.
Enfin, les équipes russes de basket-ball et de football ne pourront pas utiliser leur siège pour les matchs internationaux de football et de basket-ball.
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