Il est tout à fait normal qu’aujourd’hui l’alarme sur le « danger de la droite radicale » ne s’accompagne pas d’une alarme équivalente sur le « danger de la gauche radicale ». Surtout parce que, comme on le sait, la gauche est toujours démocratique, accessible et conflictuelle, et jamais « aggravée », « radicale » ou « dangereuse ». Eh bien, la droite qui n’est pas « modérée » (qualification qu’elle ne reçoit que si elle se comporte bien et jure solennellement de ne pas franchir les « lignes rouges » que la gauche lui trace) est invariablement rare, sans réserve, « radicale ». aggravée », bref, un « danger pour la démocratie ».
Au XXe siècle, les régimes inspirés par la gauche radicale ont largement dépassé les régimes inspirés par la droite radicale en termes de nombre de victimes, de longévité et de galerie d’horreurs. Mais il semble que, par un étrange phénomène d’oubli, la gauche soit automatiquement absoute de tous les « crimes contre l’humanité », affirmant qu’il s’agit de « bonnes intentions », arguant que de tels « excès » font partie du chemin vers l’accomplissement de ses généreuses intentions. et des politiques sans faille. idéaux, ou que la « folie » est le résultat des actions d’un leader malavisé.
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