Selon Darmanin, la victime mortelle de l’attaque se trouvait avec son épouse lorsqu’il a été agressé et poignardé.

Le ministre a déclaré que la vie de son épouse avait été sauvée grâce à l’intervention d’un chauffeur de taxi. Le suspect s’est ensuite enfui en traversant un pont voisin qui enjambe la Seine.

L’homme a ensuite attaqué deux autres personnes, frappant l’une d’entre elles à l’œil avec un marteau, a expliqué Darmanin.

Le suspect, connu dans les médias français sous le nom d’Armand R., a ensuite été arrêté par la police pour des soupçons de meurtre et de tentative de meurtre en relation avec un acte terroriste.

Les deux blessés, un Français d’une soixantaine d’années et un touriste britannique, ont été soignés par les services d’urgence, mais aucun n’est dans un état potentiellement mortel.

Darmanin a déclaré que l’agresseur présumé avait crié « Allahu Akbar », une phrase signifiant « Allah est le plus grand » en arabe, et a déclaré à la police qu’il était déçu de la situation dans la bande de Gaza.

Le ministre a déclaré que le suspect avait déjà été condamné à quatre ans de prison en 2016 pour avoir planifié un nouvel attentat et qu’il figurait sur la liste de surveillance des services de sécurité français.

L’homme souffrait également de troubles psychiatriques, a précisé Darmanin.

Samedi 12/02, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le suspect a critiqué le gouvernement français et qualifié ce qu’il a décrit de meurtre de musulmans innocents, selon l’agence de presse AFP.

Sur X, l’ancien Twitter, le président français Emmanuel Macron a exprimé ses condoléances à toutes les personnes touchées par « l’attentat terroriste » et a remercié les secours pour leur réponse.

« Il appartiendra désormais au Parquet national antiterroriste d’éclaircir cette affaire afin que justice soit rendue au nom des Français », écrit-il.

Cette attaque survient moins de deux mois après qu’un enseignant a été tué dans une attaque au couteau dans un lycée de la ville d’Arras, dans le nord du pays, ce qui a incité le gouvernement français à placer le pays au plus haut niveau d’alerte en matière de sécurité nationale.