Corte affirme que Google n’est pas responsable du filtrage du contenu YouTube.
La chaîne française devra indemniser le géant de la recherche pour les frais de justice.
Un tribunal français a jugé que Google n’était pas responsable du filtrage des contenus YouTube, causant un préjudice à la chaîne de télévision française TF1, qui demandait une compensation pour les films et les émissions sportives protégées par le droit d’auteur mis à disposition sur le site de partage de vidéos.
TF1 a réclamé 141 millions d’euros de dommages et intérêts, mais le tribunal a contraint la chaîne à payer 80 000 euros en raison des frais de justice engagés par Google à la suite du procès.
Cette décision fait écho à une affaire de 2011 en France, qui avait classé le site de partage de vidéos Dailymotion comme une « plateforme » de contenu plutôt que comme un « éditeur » de contenu.
Ces décisions signifient que les sites Web ne sont pas légalement responsables d’empêcher la mise à disposition de contenus illégaux sur leurs plateformes, à condition qu’ils prennent des mesures pour les supprimer lorsque le titulaire des droits le leur fait remarquer.
Google est confronté à d’autres cas similaires. Aux Etats-Unis, l’une concerne le géant des médias Viacom. En Italie, le procès émane de la chaîne de télévision Mediaset, qui soulève la question de savoir si YouTube est responsable de la mise à disposition de contenus illégaux.
Un tribunal allemand a statué en avril que YouTube était responsable du contenu qu’il met à disposition et devait supprimer les vidéos protégées par le droit d’auteur sous peine d’une lourde amende.
En avril, une cour d’appel américaine a également visé Google en reprenant les poursuites intentées par Viacom, la Premier League anglaise et d’autres sociétés de médias concernant l’utilisation de contenus protégés par le droit d’auteur sur YouTube.
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