G1 – Un étudiant français dit gagner de l’argent en vendant de l’air en canette

Antoine Deblay, 22 ans, a reçu des dons pour démarrer l’entreprise.
Une double interprétation du nom « Ar de Montcuq » expliquerait le « succès », dit-il.

Bidons d’air de Montcuq (Photo : Divulgation/airdemontcuq.fr)

Pour 5,50 euros (environ 18 R$), un étudiant français vend en ligne 250 ml d’air en conserve. Antoine Deblay, 22 ans, s’est tourné vers un site Internet où les gens donnent de l’argent à des associations caritatives avec lesquelles ils sympathisent, appelé « crowdfunding », pour récolter la somme dont il avait besoin pour purifier l’air de Montcuq, du nom de l’endroit où il est né, pour « lancer » ‘. Des ventes sont réalisées en Europe et même aux États-Unis, dit-il.

Grâce à ces collaborations, Deblay affirme avoir récolté 800 euros (2 500 R$) en quelques semaines, de quoi créer un site Internet, payer l’emballage et démarrer les ventes. Sur le site ‘Business Insider’, l’étudiant affirme avoir reçu plus de 1 000 commandes en 3 semaines. « Bien sûr, je savais que cela se vendrait, mais pas autant en si peu de temps », dit-il. Selon lui, la marge bénéficiaire est de 60 %.

Le succès du produit pourrait s’expliquer par la double interprétation du nom, « Montcuq air ». En français, la prononciation de Montcuq peut être confondue avec « mon cul », quelque chose comme « mon cul ». Deblay dit qu’il a l’habitude de plaisanter sur le nom de sa ville. « Je me suis dit pourquoi ne pas faire un jeu de mots et mettre en vente l’air frais de Montcuq dans une canette », a-t-il déclaré au tabloïd britannique Daily Mail.

« Ne le laissez pas ouvert »
L’étudiant en profite pour mettre de curieuses instructions sur le packaging : « L’air pur de Montcuq est 100% bio, il permet de plonger au plus profond de la ville pour se rafraîchir les idées. Il est idéal si votre besoin d’inspiration créative. » le contenu ne peut pas être remplacé ; consommez-le en une seule fois. Ne le laissez pas ouvert.

Sur le site Internet, Deblay affirme ne pas vouloir quitter Montcuq sans air et limite les prélèvements d’air : 10 litres par semaine. « Business Insider » dit qu’on lui a donné une canette par courtoisie et que lorsqu’il l’a ouverte, elle ne sentait rien.

Victorine Pelletier

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