Burnier considère qu’il s’agit de l’émission en direct la plus percutante qu’il ait jamais réalisée : « Lundi à midi, ils ont prévu une minute de silence à Paris et dans toute la France. Nous étions en direct et nous avions déjà fait tout ce à quoi vous pouvez penser – Hora Um, Bom Dia Brasil… Et le programme d’Ana Maria Braga, Mais Você, a commencé. Vivi de Marco, le directeur de Mais Você et notre patron du SPTV, journaliste, adore l’information, il a dit : « Burnier, je t’accompagne ». J’étais déjà debout devant l’une des barrières du Bataclan, où l’on déposait ces fleurs. Le programme commençait à neuf heures moins dix, et là-bas, à Paris, il était midi à dix heures. Il restait encore dix minutes avant la minute de silence. Grâce à l’espace que nous a donné Ana Maria Braga, nous avons montré en direct la minute de silence à tout le Brésil. Et c’était une émission tellement percutante, pourquoi ? Parce qu’Ana m’a appelé, j’ai regardé l’horloge et j’ai dit : « Ana, c’est maintenant. » Et je n’ai rien dit d’autre. Cela a duré environ trois minutes, Marcão faisait juste des images, je me taisais, tout le monde se taisait. C’était le truc live le plus calme et le plus percutant que j’ai jamais fait. Pour vous donner une idée, nous l’avons regardé plus tard dans la nuit dans notre chambre, Marcão et moi, et nous avons pleuré. J’ai tenu à remercier Ana Maria d’avoir ouvert cet espace car c’était une idée brillante. Imaginez, je suis prêt là-bas, en direct, quelque chose qui s’est passé et qui a fini par se produire partout en Europe, même aux Etats-Unis, dans différentes parties du monde, et nous vivons là, à la porte du Bataclan. J’ai donc vraiment pensé que c’était l’une des choses les plus sensationnelles que j’ai jamais faites en live.