Dmitri Peshkov, proche collaborateur et porte-parole de Vladimir Poutine, est apparu dans une interview à la télévision française, offrant des positions rigides et largement menaçantes à l’égard de l’Ukraine, mais aussi sans exclure une éventuelle rencontre entre les présidents russe et ukrainien.
« Indices des Ukrainiens »
Peshkov notamment, évoquant les dernières images tragiques de Marioupol et de Bouka, nie toute responsabilité russe et parle de mise en scène ukrainienne.
Il a également déclaré que les nationalistes ukrainiens utilisaient la population civile comme prétexte et que l’armée russe ne visait que des cibles militaires. Cependant, il n’était pas d’humeur à soutenir la recherche internationale, remettant en question à la fois la fiabilité des images satellites et la capacité de trouver des observateurs objectifs.
Parce que la Russie a envahi
Quant à l’Ukraine, il a dit que la Russie a envahi parce que, comme il l’avait dit précédemment, il considérait l’expansion de l’OTAN vers l’est comme une menace. Il a accusé la France et l’Allemagne de ne pas respecter ce qui avait été convenu dans le passé en Ukraine, et a déclaré qu’un nouveau système international était nécessaire.
nucléaire
Pechkov a également parlé de la supériorité militaire russe et a été invité à commenter la réaction de Moscou si la Pologne acceptait l’offre de la Pologne d’accepter des armes nucléaires sur son territoire.
D’autre part, Peshkov a voulu apparaître relativement constructif, a salué le fait que le président français Emmanuel Macron rencontre régulièrement le président Poutine et a laissé ouverte la possibilité d’une rencontre entre Poutine et Zelensky dans un avenir proche.
pour Zelenski
Interrogé par le journaliste français si Moscou veut tomber ou même être tué, Zelensky a répondu par la négative. Interrogé sur la caractérisation par Poutine des toxicomanes, il a déclaré qu’il ne savait pas ce que Zelensky buvait ou fumait, mais a souligné l’importance de reconnaître l’annexion de la Crimée.
Quant à ce que fera la Russie si l’Europe impose un embargo sur le gaz russe, il a répondu qu’il chercherait d’autres pays – des acheteurs, sans dire lesquels.
Il n’ira pas devant le tribunal international
Enfin, lorsque le journaliste lui a demandé si Poutine avait le sort de Ceausescu ou de Kadhafi, il a dit que Poutine n’était pas un dictateur mais avait le grand soutien du peuple russe, que la CIA n’avait pas de bonnes informations sur ce qui se passait en Russie et qu’il n’est ni juridiquement ni physiquement faisable de traduire Poutine devant un tribunal international.
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