‘Triangle of Sadness’ de Ruben Östlund remporte la Palme d’Or à Cannes | Pop et art

Le réalisateur suédois Ruben Östlund a remporté sa deuxième Palme d’or au Festival de Cannes samedi (28) avec « Triangle of Sadness », une comédie satirique sur le monde d’aujourd’hui et les classes les plus privilégiées.

Comme les autres films du cinéaste suédois, l’œuvre à thématique sociologique se caractérise par l’humour et révèle des comportements humains inattendus.

Dans « Triangle of Sadness », un certain nombre de mannequins et d’influenceurs sont invités pour une croisière sur un yacht de luxe. L’équipage fait tout pour plaire aux invités, mais le capitaine refuse de quitter sa cabine. Une tempête met en péril le confort des passagers et modifie le rapport de force à bord.

Ruben Östlund a remporté la très convoitée Palme d’Or en 2017 avec « The Square, The Art of Discord ». C’est la deuxième fois qu’il est sélectionné en compétition officielle, mais c’est sa cinquième participation à Cannes.

Le réalisateur était au festival en 2008 avec « De Offrivilliga », dans la catégorie Un Certain Regard, en 2011 avec « Play », à la Quinzaine des Réalisateurs, et en 2014 avec « Snow Therapy », qui a remporté le Prix du Jury à l’Un Certains rég. Cordialement. †

Le cinéaste de 48 ans a rejoint un petit groupe de réalisateurs qui ont remporté deux Palmes d’Or, dont les frères Dardenne et Ken Loach.

« L’ensemble du jury a été choqué par ce film », a déclaré l’acteur français Vincent Lindon, président du jury.

Woody Harrelson, Mia Benson, Ruben Östlund et Henrik Dorsin pendant le tournage de Triangle of Sorrow (2022) – Photo : Disclosure

Le Grand Prix, deuxième prix du festival, a été décerné à « Close » du Belge Lukas Dhont, sur une amitié brisée entre deux adolescents, et à « Stars at noon » de la Française Claire Denis, un thriller romantique qui se déroule au Nicaragua.

Un autre film réalisé en Belgique, le couple Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch, a reçu le Prix du Jury, avec le Polonais Jerzy Skolimowski et son surprenant « Eo », mettant en scène un âne.

Les prix d’interprétation sont allés à l’actrice iranienne Zar Amir Ebrahimi, pour son rôle de journaliste tenace dans « Holy Spider », et à la sud-coréenne Song Kang-ho – star de « Parasite » – pour « Broker », du Japonais Hirokazu Kore. Éda.

Louvel Lucas

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