À l’intérieur du char du président Biden

Bien sûr, si l’intention du président américain Joe Biden et de ses collaborateurs était de promouvoir l’image d’un « leader du monde libre », le bilan de sa visite en Europe n’a pas été celui escompté.

« Cette visite a rappelé que les Américains sont dirigés par une personne handicapée, soutenus par un groupe qui ne vaut pas mieux aujourd’hui que lorsqu’il s’agit de travailler pour le président Obama », a-t-il déclaré dans un communiqué à Fox News. Mais des positions comme celles-ci et d’autres dérogatoires pourraient faire partie de la controverse politique interne aux États-Unis avant les élections au Congrès de novembre. Et bien sûr, ils ne valent peut-être pas la peine d’être mentionnés ou commentés.

Le paradoxe est que, pour la première fois, les déclarations d’un président américain sont réfutées par de hauts responsables qu’il a nommés responsables de domaines critiques de la politique étrangère et de sécurité. Ce n’est pas non plus courant pendant trois mois après son entrée en fonction — et selon un sondage NBC — 71 % des Américains estiment que les États-Unis font fausse route, que la popularité du président Biden est tombée à 40 %, que les républicains, selon d’autres sondages, ont 10% d’avance sur les démocrates.

Le président Biden est crédité d’une réunification de l’OTAN, que le président français Emanuel Macron avait précédemment jugée « cliniquement morte ». D’autres n’y voient qu’une « reconquête » de l’Europe par les États-Unis – la troisième après les deux autres qui ont précédé la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale. Le temps nous dira laquelle des deux versions est valide.

Les tweets de Macron pendant la guerre acharnée en Ukraine n’auront aucun impact sérieux. Le réarmement de l’Allemagne ne menace que la défense de la France. La déconstruction des choix politiques de la chancelière Angela Merkel concernant la Russie a déjà commencé. Le président Biden mène l’Occident contre le président détesté Poutine avec des conséquences désastreuses, surtout s’il perd sa majorité au Congrès lors des élections de novembre. Le risque d’une dissolution générale commence à se faire sentir.

Godard Fabien

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