Mais le NFP et les macronistes entretiendraient encore des divergences majeures sur plusieurs sujets. Par exemple, le NFP a déjà déclaré son intention d’annuler l’impopulaire réforme des retraites, approuvée par décret par Macron en 2023 et qui était l’un des fleurons de son programme de réformes.
Même si ce problème était surmonté, les blocages se trouveraient toujours dans une zone sans précédent. La France contemporaine n’a pas de tradition de ce type de larges coalitions, formées après les élections, contrairement aux pays voisins comme l’Allemagne.
Ce type de coalitions était même courant en France sous l’instable Quatrième République (1946-1958), mais tomba en désuétude après 1958 en raison d’une nouvelle constitution et du renforcement du pouvoir exécutif sous la présidence de Charles de Gaulle (1959-1969). lorsque les grands partis sont devenus capables de rassembler des majorités pour gouverner seuls.
Des négociations au cas par cas ? Ou un gouvernement d’« experts » ?
L’actuel Premier ministre Gabriel Attal a même suggéré la semaine dernière que, plutôt que de former une coalition formelle, les principaux partis de l’Assemblée pourraient éventuellement se réunir pour approuver des projets au cas par cas. Mais Macron a déjà tenté cette stratégie, sans grand succès, puisqu’il a perdu sa majorité en 2022 et a finalement dû recourir à des décrets pour approuver des projets comme la réforme des retraites.
Les règles constitutionnelles n’obligent pas non plus Macron à accepter un Premier ministre NFP et il pourrait même tenter de conserver Attal. Lundi (07/08), le Président a demandé au Premier ministre de maintenir temporairement ses fonctions.
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