La crise politique surgit aussi au moment où les Français commençaient à s’intéresser aux Jeux, après les Jeux arrivée de la flamme olympique, le 8 mai, à Marseille. Le président du comité d’organisation des Jeux, Tony Estanguet, a voulu rassurer tout le monde et assurer que « les décisions les plus importantes » ont déjà été prises, alors même que la politique monopolise l’attention médiatique.
Ce qui inquiète le plus les organisateurs de Paris-2024, c’est la situation en France après les élections. « Si c’est Bardella (le vainqueur) le 8 juillet, il y aura un grand mouvement », reconnaissent à l’AFP des sources politiques, faisant référence au bras droit de Marine Le Pen, Jordan Bardella, que Macron serait presque obligé de nommer en premier. ministre s’il gagne le 7 juillet. Selon ces sources, des doutes subsistent quant au maintien en poste du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a préparé le dispositif sécuritaire de Paris-2024.
Même si le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a assuré que les élections « ne perturberont pas les Jeux », l’ambiance a déjà volé de l’espace à l’événement dans les médiasy compris à l’international.Candidat au poste de Premier ministre, le chef du parti d’extrême droite La Réunion nationale (RN), Jordan Bardella, a assuré que rien ne changerait dans l’organisation des Jeux s’il remporte les élections.
« Il n’y a aucune raison pour que les Jeux se passent mal avec un gouvernement RN », a déclaré Guy Drut, ancien ministre français des Sports et actuel membre du CIO. Il a rappelé que les Jeux de Munich de 1972 se sont déroulés malgré l’attaque sanglante d’un commando palestinien contre la délégation israélienne.
Les déclarations de Drut, qualifiées par le CIO d’opinion personnelle, ont suscité les critiques de l’organisation Paris-2024 et de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, qui pourrait ne pas être en fonction lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet.
« La dissolution en elle-même n’affectera pas la préparation des matchs », a déclaré mercredi le ministre dans un entretien à France 2. « Je suis pleinement concentré sur le travail avec toutes les équipes. Nous sommes pleinement mobilisés, donc cela n’affectera pas la préparation. Et qui sera choisi ? Il y a un risque que les jeux se déroulent avec des personnes sans expérience du gouvernement, alors que des compétences gouvernementales seront nécessaires, a-t-il réfléchi.
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