– Je conteste complètement cela. Je n’ai jamais harcelé personne, que ce soit moralement ou sexuellement. J’ai été surpris par toute cette intrigue. Je ne sais pas qui est derrière ça, mais je finirai par le découvrir. Je n’ai rien fait de mal et j’attends les conséquences avec mes avocats – a-t-il garanti.

– Elle-même dit qu’elle n’a eu aucune forme d’agression. Et elle n’était pas salariée de la FFF. Je l’ai invitée chez moi à Paris pour des raisons professionnelles. Je reçois habituellement des employés, même des journalistes, dans cet appartement pour parler du travail. Elle a accepté de venir et pouvait partir quand elle le voulait. Je ne l’ai jamais attaquée et je ne lui ai jamais envoyé de textos sexuels. Alors c’est quoi l’histoire ? On se rend compte que c’est un coup planté – s’est défendu Le Graët.

Le Graët avait été relevé de la présidence de la FFF depuis le 11 janvier, non seulement au milieu du scandale, mais aussi à cause de « propos maladroits » sur Zidane et d’un audit interne mené par l’exécutif et le ministère français des Sports.

Un rapport de l’Inspection générale de l’éducation, des sports et de la recherche (IGESR) a souligné que le comportement du dirigeant était « incompatible avec l’exercice de ses fonctions et avec l’exigence d’exemplarité attachée à sa fonction ». Parmi les constats, Le Graët « dévoye l’opinion publique », « comportements inappropriés envers les femmes », « sms ambigus pour les uns et manifestement à caractère sexuel pour les autres ».

L’avocat de Le Graët, Thierry Marembert, a annoncé une action en justice contre la ministre française des Sports Oudéa-Castéra pour diffamation, l’accusant d’avoir menti sur le contenu de l’enquête IGESR.

Le Graët restera actif dans le monde du football après avoir repris le bureau parisien de la FIFA, ont déclaré les membres du comité exécutif de la FFF. Le dirigeant français est membre du Conseil de la FIFA depuis 2019, nommé par le président Gianni Infantino.