BUTS
Napi Biodiversité Les ressources génétiques et la biotechnologie doivent s’appuyer sur cinq objectifs : développement de produits biotechnologiques pour l’agriculture et l’environnement ; la production biotechnologique pour la santé, l’agriculture et l’environnement ; application de la nanotechnologie dans la production de semis pour la restauration écologique ; évaluation du stock de biodiversité; et l’interaction avec la société. Pour Luiz Márcio Spinosa, directeur de la science, de la technologie et de l’innovation à la Fondation Araucária, les nouveaux programmes activent les soi-disant écosystèmes d’innovation, mobilisant les ressources technologiques du Paraná et impliquant les universités publiques et privées. «Nous vivons un bon moment pour la science et la technologie au Paraná avec les dernières annonces du gouvernement de l’État, avec la reconstitution du Fonds Paraná, renforçant les investissements dans ce secteur. Ce Napi que nous avons lancé aujourd’hui s’inscrit dans ce contexte », a-t-il déclaré. La doyenne de l’UEL, le professeur Marta Favaro, a souligné que les efforts des chercheurs du Paraná, ainsi que ceux de la France et de l’Allemagne, auront un impact positif sur la société à travers la production de connaissances. « Nous devons tendre la main et générer la science et la technologie, créer de nouvelles possibilités et changer des vies. C’est notre partenariat pour faire une différence dans la société », a-t-il résumé.
HISTORIQUE
Napi Biodiversity sera divisé en deux domaines principaux : « Ressources génétiques et biotechnologie » et « Services écosystémiques », ce dernier étant officiellement lancé le 25 avril à l’Université d’État de Maringá (UEM). Ce nouveau dispositif de recherche et d’innovation est en partenariat avec 12 universités et instituts de recherche au Brésil, en France et en Allemagne et est issu du projet Restore (natuRe-basEd SoluTions for imprOving REforestation), développé au sein du Département de Biologie Animale et Végétale de la Faculté des Sciences Biologiques. Centre (CCB) à l’UEL. Il y a environ deux ans, le projet a été inclus dans l’appel international Confap-BiodivErsA : 2019-2020, impliquant le Brésil, la France et l’Allemagne. La Confap est le Conseil National des Fondations d’Appui à la Recherche d’Etat. BiodivERsA est un réseau d’organisations internationales impliquant 24 pays européens et d’autres partenaires, dont le Brésil. Grâce à Restore, des recherches sont menées sur les effets du changement climatique, en particulier la sécheresse, sur le microbiote du sol et les plantes. Un autre objectif est l’utilisation de la biodiversité pour atténuer les effets du changement climatique. Selon le coordinateur du projet, le professeur Halley Caixeta de Oliveira, du Département de biologie animale et végétale de l’UEL, la proposition du programme de recherche est de comprendre les phénomènes associés à la sécheresse et de développer des stratégies nanotechnologiques qui atténuent ces effets. Au Brésil, les études concernent la forêt atlantique. « Nous voulons également développer des stratégies basées sur la biotechnologie pour les programmes de restauration des forêts, principalement en obtenant des plants plus résistants à la sécheresse », a-t-il souligné. (De AEN)
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