Le film m’a surpris à bien des égards – mais surtout à cause de son allégeance aux problèmes et aux coutumes culturelles des groupes ethniques présents dans l’histoire, les précolombiens (un mélange de Mayas et d’Incas) et les Africains. Certains d’entre eux étaient les vêtements, la musique, les rituels et les danses qui sont si présents et importants dans les deux cultures.

Le film s’ouvre sur une tentative ratée de la princesse et scientifique en chef de Wakanda, Shuri (Letitia Wright), pour sauver son frère, le roi T’challa. Voici quelques hommages concentrés à Chadwick Boseman, à commencer par ceux qui amènent la véritable cause du décès dans le film. L’intrigue démarre en fait après la vignette – qui, au lieu d’apporter des scènes de divers films Marvel comme d’habitude, ne présente que des photos de l’acteur.

Wakanda est saisi par le deuil de son roi et toute la nation commence un rituel traditionnel, qui implique beaucoup de danse, de musique, de tambours et de robes blanches. À ce stade, vous pouvez voir l’image de Boseman sur les murs.

Maintenant, Wakanda est entre les mains de la matriarche. La reine monte sur le trône et l’un de ses premiers actes est de rencontrer les principaux gouvernements occidentaux, comme la France et les États-Unis, qui convoquent une réunion pour répondre à leurs préoccupations concernant la vibrer – un métal très rare et puissant, que l’on ne trouvait jusqu’alors qu’au Wakanda. Cette scène est marquée par un discours puissant et anticolonialiste de Ramona, qui veut protéger la sécurité de son peuple et cette contribution très importante à la nation.

La maternité prend de plus en plus d’importance et m’a beaucoup fait réfléchir sur la relation hyper-protectrice que les mères noires entretiennent avec leurs enfants, surtout après ces deuils successifs. Une autre caractéristique très présente du matriarcat africain est l’égalité des sexes, qui se traduit par le respect des discours, des positions et des décisions des dirigeants des autres royaumes wakandais, et même du roi Namor lui-même, un dirigeant qui entre en conflit avec la nation africaine. . Toute cette corrélation m’a rappelé de nombreuses scènes de La femme de la reine.

Un autre problème très latent pour moi a été les conflits générationnels. La princesse Shuri est une scientifique brillante et, après la mort de son frère, elle a passé son temps au laboratoire à investir dans diverses technologies de combat pour améliorer les performances des guerriers – ce qui n’est pas très bien accueilli par le général, car les outils de combat dont ils sont ancestraux sont technologies qui doivent être préservées.

De petits conflits ont lieu tout au long de l’intrigue, tels que les rituels de deuil que Ramona enseigne à Shuri – qui est initialement réactive et incrédule à propos de ses ancêtres et du respect qui leur est témoigné. Cependant, au cours du scénario, ces positions changent en raison de diverses circonstances.

Costumes et bande son

Dans la production du long métrage de 2018, la première femme noire a reçu un Oscar, la costumière Ruth E. Carter – et si cela ne tenait qu’à moi, je le reprendrais en 2024. Outre les diverses sources d’inspiration des peuples africains, elle a également développé les costumes de Namor et de son peuple précolombien.

La production a également remporté le trophée de la meilleure bande originale en 2019 et devrait être une grande candidate cette année. avec le retour de Rihanna🇧🇷 La chanteuse revient en musique avec le single « soulève-moi », un hommage à Chadwick Boseman. La chanson a été créée en collaboration avec Ludwig Göransson, le compositeur suédois responsable du trophée 2019 et auteur de la bande originale de Wakanda pour toujours🇧🇷

Le film m’a émue à plusieurs moments, mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est la relation, bien que contradictoire, entre deux grandes cultures et un appel subjectif à l’union – qui vise à renforcer deux cultures par la douleur, l’amour et la force qui ont été durement blessées par Les colons.