« Ô Le SCRS enquête activement sur diverses menaces de mort provenant de la République islamique d’Iran, sur la base d’informations fiables », a déclaré le porte-parole de l’agence à France-Presse (AFP).
« Ces activités hostiles et ces ingérences étrangères minent la sécurité du Canada et des Canadiens, ainsi que nos valeurs démocratiques et notre souveraineté », a déclaré Eric Balsam.
Ces enquêtes se déroulent avec l’aide de partenaires internationaux, a expliqué le porte-parole du SCRS, bien qu’il n’ait pas fourni de détails.
Les renseignements canadiens sont conscients que l’Iran surveille et intimide les gens au Canada, y compris les membres de la diaspora iranienne, dans le but de « faire taire ceux qui dénoncent ouvertement le régime », a-t-il ajouté.
Le directeur de l’agence britannique de renseignement extérieur MI5, Ken McCallum, a dénoncé ce mercredi que la République islamique d’Iran tente d' »enlever ou de tuer » des Britanniques, ou des résidents du Royaume-Uni, qu’elle considère comme des « ennemis du régime ». . constatant l’existence de « menaces immédiates ».
Les avertissements de l’agence britannique sont intervenus après que le gouvernement britannique a accusé la semaine dernière l’Iran d’avoir proféré des menaces de mort contre des journalistes basés au Royaume-Uni.
Le ministre des Affaires étrangères James Cleverly a annoncé ce vendredi via le réseau social Twitter qu’il convoquait le chef de la diplomatie iranienne après que des journalistes travaillant au Royaume-Uni aient reçu des menaces de mort de la part de l’Iran.
La chaîne de télévision en langue persane Iran International à Londres a rapporté que deux de ses journalistes travaillant au Royaume-Uni ont reçu des menaces de mort du Corps des gardiens de la révolution islamique (l’armée idéologique de Téhéran).
Iran International rapporte les manifestations qui ont éclaté en Iran après la mort de Mahsa Amini le 16 septembre, trois jours après son arrestation à Téhéran par la soi-disant « police des douanes », qui l’a accusée d’avoir enfreint des codes vestimentaires stricts. « préparer le terrain » pour ce type d’attaque.
L’Iran a dénoncé l’ingérence étrangère pour alimenter les protestations.
Les forces de sécurité ont déjà arrêté plus de 15 000 manifestants après les manifestations, que les autorités iraniennes considèrent comme des « émeutes », selon l’organisation non gouvernementale Iran Human Rights (IHR).
Au moins 342 personnes ont été tuées dans la répression du mouvement de protestation qui a éclaté le 16 septembre, selon un bilan publié mercredi par l’IHR.
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