La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a fait la déclaration suivante lors du Conseil européen informel à Versailles, en France.
Mariupol est une ville que je n’ai jamais visitée, mais c’est le nom d’une ville que je n’oublierai jamais. Bombarder une maternité et un hôpital pour enfants est un acte qui sera offensé. Un acte d’inhumanité qui résume la nature de la menace à laquelle nous sommes confrontés.
L’invasion de l’Ukraine par Poutine a perturbé la paix que nous connaissons depuis longtemps en Europe. Tout a changé, probablement pour toujours. Et notre réponse doit être proportionnée à la menace sérieuse, réelle et croissante qui pèse sur notre sécurité collective.
Nous devons réévaluer le rôle de l’Europe dans ce nouveau monde
Premièrement, nous devons de toute urgence investir davantage dans la défense et les technologies innovantes et continuer à construire une véritable Union de la sécurité et de la défense. Ce qui peut être proactif, flexible, agile et durable. Ce qui est capable de faire face aux nouvelles menaces. Cela signifie que nous mettons notre argent là où il est. Cela signifie la réforme de la PESCO.
Cela signifie augmenter nos budgets nationaux et utiliser judicieusement notre budget commun de l’UE pour garantir que les besoins en capacités puissent être couverts par un financement collectif, le cas échéant. Le budget de l’Union est notre principal instrument pour renforcer la solidarité et la cohésion.
Nous devons aller au-delà du Fonds européen de la défense et veiller à ce que le budget de l’UE pour notre politique de sécurité et de défense fonctionne là où il ajoute de la valeur. Nous devons utiliser le budget pour mettre en œuvre le compas stratégique et réaliser l’union de la défense.
L’Agence de défense et les autres agences de l’Union actives sur le terrain devraient être incluses dans le budget de l’UE. Alors que nous cherchons des moyens de briser davantage les tabous et de construire une défense européenne plus forte, nous devrons reconsidérer cette option.
Deuxièmement, nous devons redoubler d’efforts pour réduire notre dépendance énergétique vis-à-vis du Kremlin.
Notre objectif immédiat devrait être la sécurité énergétique. La sécurité vient de la diversité – la diversité de nos sources d’énergie, de nos fournisseurs et de nos voies d’approvisionnement.
En cette période de crise, nous devons nous rappeler que l’énergie est – et a toujours été – politique. La Russie l’a compris depuis des années.
Le moment est venu pour l’Union d’envoyer un signal clair en restreignant les exportations russes, notamment de gaz, de pétrole et de charbon, en révisant toutes les certifications accordées aux entreprises énergétiques russes et en examinant les options de stockage du gaz. le gaz naturel et les systèmes de cofinancement », a conclu la présidente du Parlement européen, Roberta Metzola.
Commentaire Strasbourg Costas Davanis
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