Gabriel Attal a promis que le gouvernement serait « présent, sans aucune ambiguïté » pour répondre à la crise agricole actuelle. « Notre agriculture est notre force et aussi notre fierté », a-t-il déclaré. « C’est pourquoi je dis ici solennellement : il doit y avoir une exception agricole française », a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a salué « nos agriculteurs, nos pêcheurs, qui travaillent matin, midi et soir pour nous nourrir », sans expliquer en quoi consiste l’exception agricole. Mais il a évoqué plusieurs mesures destinées aux producteurs ruraux, déjà annoncées vendredi. (26).
Attal a rappelé que la crise agricole ne serait pas résolue « en quelques jours ». « Nous irons encore plus loin », a-t-il assuré. Pour illustrer cet objectif, il a annoncé que les aides européennes de la Politique agricole commune (PAC), qu’il a promis d’accélérer, seront versées « au plus tard le 15 mars ».
Sans donner de détails, il a également évoqué une augmentation des aides fiscales aux éleveurs et « un vaste plan de contrôle de la traçabilité des produits ». « Nous devons procéder à notre réarmement agricole », a-t-il déclaré, reprenant un terme utilisé par le président Emmanuel Macron.
Le Premier ministre a déclaré qu’il « veut que la souveraineté alimentaire devienne une loi ».
Sortir la France du salaire minimum
Gabriel Attal a également promis une réforme des salaires. « Nous devons changer un système qui nous a conduit pendant des décennies à concentrer nos aides et nos exonérations sur le salaire minimum », a déclaré le chef du gouvernement. « Oui, je suppose que nous devons sortir la France du salaire minimum », a-t-il déclaré, affirmant qu’il réformerait le système de subventions.
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