L’écart entre Emanuel Macron et Marin Le Pen ne cesse de se réduire, selon les derniers sondages et à quelques heures de la fin de la période électorale en France.
Selon un sondage réalisé hier et aujourd’hui via internet pour le compte de la chaîne de télévision BFM, au premier tour, Macron obtient 26% des voix et Le Pen 25%, tandis qu’au second tour Macron semble l’emporter avec 51%† Cependant, comme indiqué, 21% des répondants ont indiqué qu’ils n’avaient pas l’intention de voter.
Macron a prévenu aujourd’hui dans une interview au journal Le Parisien qui, si Marine Le Pen est éluele programme de réforme sociale qu’il promeut fera fuir les investisseurs internationaux.
« Le programme de réformes sociales de Le Pen est un mensonge car il ne peut pas le financer (…) Quand il dit ‘je le ferai’ augmenter les pensions« Il ment, il ne le fera pas », a souligné le président sortant.
« Le programme va créer un chômage de masse, chasser les investisseurs internationaux et il ne peut pas durer sur une base budgétaire », a-t-il ajouté.
« Les fondamentaux n’ont pas changé : c’est un programme raciste qui vise à diviser la société », a-t-il conclu.
« La possibilité que Le Pen devienne président de la France n’a jamais été aussi crédible »
Pour Pour la première fois, peu de politologues reconnus concluent à la victoire de Marin Le Pen. pas éteint† Par exemple, Rémy Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’Université de Lille, affirme que la possibilité que Le Pen devienne président de la France « n’a jamais été aussi crédible ». Qu’est-ce qui a changé et du coup l’extrême droite « flirte » avec le gouvernement en France ? C’est d’abord « la haine envers Macron », affirme le professeur Lefebvre : « Elle est profonde, elle est nourrie par tous les autres candidats, elle est aggravée par l’arrogance du président sortant qui jouit de son statut de favori ». la perspective que les Français perdent le président pourrait mobiliser des électeurs qui s’abstiendraient normalement, notamment dans les cercles les plus populaires, pour se rendre aux urnes.
Le Pen a également été aidé par le fait que le parti de centre-droit « Les Républicains », comme le parti de Macron « La République en Marche », ont été de plus en plus tournés vers la droite, dans le ton et le contenuCette évolution a créé un cadre favorable à l’acceptation des idées d’extrême droite. Les journaux français rappellent souvent que l’actuel ministre de l’Intérieur, Geral Darmanen, a accusé Le Pen d’être « un peu lâche » sur l’islam.
Le Pen, tout en conservant son profil d’extrême droite sur les questions d’immigration et de sécurité, fait pour un visage plus modéré pendant la campagne électorale. Pour effectuer une « opération de diabolisation ». La distance de Lepen par rapport à l’autre candidat d’extrême droite Eric Zemour, qui fait pression pour des slogans plus extrêmes, a également aidé. Marin Le Pen, fille de Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national d’extrême droite, a succédé à son père à la tête du parti en 2011, après quoi il a changé son nom en Alarme nationale. Au fil des années, Marin Le Pen s’est efforcé de donner à son parti une image plus modérée dans le but de s’imposer comme un candidat crédible et d’élargir sa base électorale.
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