Danse du dépassement : le succès français The Next Step fait ses débuts au Brésil

Une histoire délicate de nouveaux départs, de découvertes et de nouveaux points de vue, avec la danse comme métaphore. C’est un résumé simpliste de The Next Step, une comédie dramatique du cinéaste Cédric Klapisch (L’auberge espagnole, Les poupées russes), qui a attiré cette année plus de 1,5 million de spectateurs dans les salles de cinéma en France. Par ici c’était le film le plus regardé du Festival Varilux 2022.

Le film raconte l’histoire d’Elise, une ballerine prometteuse qui subit une grave blessure au pied lors d’un spectacle, choquée par la trahison de son petit ami. Donner vie à Elise, c’est Marion Barbeau, membre de la compagnie du Ballet de l’Opéra de Paris, à ses débuts de comédienne. Le choix d’une ballerine fait toute la différence et le film séduit déjà le spectateur dans la première série : avec la beauté et la rigueur du ballet classique.

Physiquement et émotionnellement blessée et diagnostiquée qu’elle ne pouvait plus danser comme avant, Elise doit se réinventer. Peu à peu, elle découvre une nouvelle direction de son talent dans le monde de la danse contemporaine, opposée à la rigueur de la danse classique : c’est-à-dire avec place aux différences et aux écueils. « Toutes les héroïnes du ballet classique ont été détruites, des femmes brisées », se remémore la danseuse.

Selon Cédric Klapisch, l’idée de faire un film de fiction sur le pouvoir de la danse avait plus de 20 ans et l’opportunité s’est présentée pendant la pandémie. Il raconte qu’après avoir monté quelques vidéos de danse réalisées par les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris sur leurs téléphones portables, l’idée a pris forme. « L’histoire de The Next Step repose sur une idée de reconstruction, de renaissance, d’évolution vers quelque chose de positif et de solaire, quels que soient les efforts pour y parvenir. Je pourrais dire que c’est un film sur la vie. Un film sur le plaisir profond de ceux qui dansent et l’idée de se conquérir », explique le réalisateur.

Convaincante à ses débuts, Marion Barbeau affirme vouloir poursuivre sa carrière d’actrice. « Élise ne s’apitoie jamais sur elle-même, malgré ce qui lui arrive. La danse s’inscrit parfaitement dans l’histoire que Cédric avait en tête.

Point d’orgue du film, les chorégraphies sont dessinées par le danseur et compositeur israélien Hofesh Shechter. Il joue également le directeur de la compagnie de danse où Élise apprend que la perfection ne doit être le but de personne.

Présenté au Cine Metha Glauber Rocha (15h30 et 19h30) et au Saladarte Daten Paseo (20h45) et au Museum Cinema (16h50).

Elisa Lucinda célèbre vingt ans de monologue Parem de Falar Mal da Routina (Photo: Divulgation)

Voir le bon côté de la routine

Sur la route depuis vingt ans, le spectacle Parem de Falar Mal da Rotina est un succès dramatique national. Sur scène, l’actrice et écrivaine Elisa Lucinda fait un drôle de reflet de la vie quotidienne, cette pauvre chose dont on aime dire du mal, avec tout ce qu’elle a de bon et de mauvais. Lors d’une tournée commémorative, la pièce reviendra à Salvador pour sa seule représentation ce dimanche (11), à 20 heures, au Teatro Castro Alves. En plus de ses observations des nombreuses routines – ainsi que des témoignages qu’il a reçus au fil des ans – le montage comprend des poèmes de livres tels que Osimilar et Eu Te Amo e Suas Estreias. Il y a eu dix saisons rien qu’à Bahia. Billets : de R$ 30 à R$ 100, en vente à la billetterie et à Sympla.

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Le documentaire Marighella (2011), réalisé par Isa Grinspum Ferraz, est disponible dans le catalogue Netflix. Isa, nièce du Bahianais, fait un portrait de son oncle pour le rapprocher des nouvelles générations et dépasser sa dimension politique. Le film est structuré en sept chapitres, nommés d’après des indices publics qui l’aident à déchiffrer l’énigme de Marighella. La trajectoire du militant est ainsi résumée, des origines modestes au poste de chasse le plus convoité de la répression militaire post-coup d’État de 1964, en passant par l’accession au PCB, les prisons et les longues périodes de résistance clandestine et armée à la dictature.

Le voyage de Pierre

Cauã Reymond joue dans A Viagem de Pedro (Photo: Divulgation)

Matin à Glauber Rocha

Les films A Viagem de Pedro, de Laís Bodanzky, et Tromba Trem, une animation de Zé Brandão, sont les films de matinée au Cine Metha – Glauber Rocha ce dimanche (11), à 10h30. Le long métrage sur Dom Pedro I, joué par Cauã Reymond, dépeint l’expérience de l’ex-empereur lors de son voyage de retour au Portugal, en 1831, alors qu’il cherche la force physique et émotionnelle pour affronter le frère qui revendique son royaume approprié. Trunk Train : Le film raconte les aventures et la confusion de Gajah après qu’il ait perdu la mémoire et ait été pris pour une célébrité. Les billets coûtent 4 R$ pour les deux films.

Marathon musical sur petit écran

Le deuxième week-end de Rock in Rio part sur les chemins de la pop et du MPB avec son marathon musical qui reprend la programmation des chaînes Multishow et Bis. Ce samedi (10), la scène Mundo sera inaugurée à 18h par Djavan, qui donnera pour la première fois une présentation solo à l’événement. «Je veux monter un grand spectacle qui crée des moments mémorables pour le public et pour moi. Le répertoire a été choisi avec grand soin pour plaire – pour donner autant aux fans qui m’ont déjà vu en live qu’à ceux qui me verront sur scène pour la première fois », explique le musicien. La journée présente toujours Camila Cabello et le groupe Coldplay. Le dimanche (11), c’est la journée des muses : Liniker et Luedji (15h30) et Ludmilla (21h15) sur la Sunset Stage ; et Ivete, Rita Ora, Megan Thee Stallion et Dua Lipa dans le monde, à partir de 18 h. Multishow et Bis.

Louvel Lucas

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