« WLe premier navire est arrivé avec des personnes évacuées du Soudan, transportant 50 citoyens (saoudiens) et plusieurs citoyens d’autres nationalités de pays amis », a déclaré la chaîne de télévision Al-Ekhbariyah, citée par l’AFP.
Cependant, la reprise des combats rend impossibles les opérations de retrait prévues.
Le chef de l’armée soudanaise, Abdelfatah al-Burhan, a annoncé aujourd’hui que le retrait des citoyens et diplomates étrangers de Khartoum était prévu dans les prochaines heures, mais que la reprise des combats pourrait rendre toutes les opérations irréalisables.
Avant la reprise des affrontements au deuxième jour du cessez-le-feu, al-Burhan avait assuré que le retrait par voie aérienne des nationalités et citoyens et diplomates américains, britanniques, français, chinois et autres était prévu pour aujourd’hui, avec l’Arabie saoudite. L’Arabie et la Jordanie ont réussi à faire sortir leurs concitoyens par voie terrestre.
Cependant, les combats entre les rivaux militaires ont repris aujourd’hui dans la capitale soudanaise de Khartoum, près du palais présidentiel et du haut commandement de l’armée, lorsqu’un projectile a touché une zone résidentielle, tuant six personnes, a indiqué l’agence de presse espagnole EFE. des organisations humanitaires et des témoins.
Burhan a admis aujourd’hui que l’armée soudanaise n’a aucun contrôle sur l’aéroport international de Khartoum, la capitale du pays, ni sur Nyala, dans le sud-ouest du Soudan.
« Tous les aéroports sont sous le contrôle des militaires, sauf l’aéroport de Khartoum, qui a des problèmes de sécurité, ainsi que l’aéroport de Nyala », a déclaré le président du Conseil souverain dans une interview à la télévision saoudienne Al Arabiya, citée par EFE.
Ces déclarations interviennent après que Burhan a donné le feu vert aux missions diplomatiques de transport aérien et à leurs citoyens, à commencer par les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Chine.
L’aéroport international de Khartoum est hors service depuis le premier jour du conflit entre l’armée et le groupe paramilitaire Forças de Apoyo Rapid (FAR) et les combats dans les zones voisines se poursuivent aujourd’hui.
Le premier jour du conflit, les FAR ont revendiqué le contrôle de l’aéroport du centre de Khartoum, ce que l’armée a immédiatement nié.
Les combats entre l’armée soudanaise et le puissant groupe paramilitaire FAR ont commencé le 15 mai, malgré plusieurs tentatives de cessez-le-feu humanitaire et après des semaines de tension autour de la réforme des forces armées soudanaises dans les négociations pour former un nouveau gouvernement de transition.
Au moins 413 personnes ont été tuées et 3 551 blessées au Soudan depuis le début du conflit, selon le dernier décompte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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