Les prix élevés de l’énergie, les investissements et les réglementations favorables garantissent que 2024 sera une année forte pour les start-up dans le domaine de la technologie climatique. Toutefois, les résultats restent difficiles à obtenir.

Passée de 2,1 milliards de dollars à 8 milliards de dollars au premier trimestre 2024 par rapport à la même période de l’année dernière, la valeur du secteur des technologies climatiques soutenue par le capital-risque a augmenté de façon exponentielle, selon les données collectées par PitchBook.

Pourtant, en raison des besoins matériels à forte intensité de capital de nombreuses entreprises, le chemin vers la croissance des entreprises est plus long que celui des industries à actifs légers. L’activité de sortie des technologies climatiques a ainsi ralenti, la valeur totale des sorties ayant chuté de plus de 50 % pour atteindre 9,3 milliards de dollars entre 2022 et 2023.

Il y a cependant des points positifs : des startups de premier plan comme Northvolt et KoBold Metals connaissent une croissance rapide et pourraient être prêtes à entrer en bourse dans un avenir proche.

PitchBook a également présenté une liste des dix entreprises de technologie climatique soutenues par du capital-risque et les plus susceptibles d’être introduites en bourse. Selon les données présentées, sept entreprises sur dix figurant sur la liste ont une probabilité supérieure à 90 % d’atteindre cet objectif.

Ces sociétés, dont la plupart sont basées aux États-Unis, comprennent Sila, un fabricant de batteries automobiles au silicium ; Arcadia, une entreprise associée aux plateformes énergétiques et solaires ; Northvolt, qui fabrique des batteries lithium-ion pour véhicules électriques ; Verkor, un fabricant de batteries basé en France ; Mainspring, fabricant de nouveaux générateurs d’énergie ; et Form Energy, un producteur de batteries durables.